lundi 10 mars 2014

Des cailloux, des cailloux, toujours de cailloux

07/02/14 à Loruk
Jour 174 - étape 139 -78km



 Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu le soleil se lever, et c'est derrière les montagnes qu'il fait son apparition. La nuit a été calme et le vent a permis de rafraîchir l'atmosphère. Nous partons, la piste est bonne et damée comme il faut et nous montons gentiment vers 1400m. 

Sur les bords de la route, les femmes travaillent à faire des tas de petits cailloux sûrement pour les vendre ensuite mais que ça doit être fastidieux.
Les choses se gâtent dans la montée, nous aussi nous avons nos cailloux sur lesquels nous roulons et parfois il vaut mieux descendre du vélo car cela devient vraiment instable. Le temps est avec nous, le soleil est voilé par quelques nuages ce qui permet d'avoir du frais et puis nous sommes à 1400m. Sur cette piste, nous ne verrons passer qu'une voiture, des dromadaires et quelques motos. 

Les motos sont en général le meilleur moyen de transport, utilisées comme taxi, souvent à 4 personnes dessus avec le moto radio à fond.

Voilà nous abordons la descente, mais quelle frustration de ne pas pouvoir lâcher les chevaux, le risque est la pour Azimut et moi, de gros cailloux acérés ou de petites pierres qui roulent. Nous descendons et cela fait plus de 4h que nous sommes partis, il fait à nouveau très chaud et nous avons faim. Nous nous arrêtons dans le premier village qui vient et nous festoirons de 2 repas, 2 assiettes de riz avec chou, viande et haricots. 

15h en selle, l'eau de nos bouteilles est à la même température que le thé que je viens de boire. Le temps est couvert et les nuages de plus en plus gris, nous entendons le tonnerre mais pas de pluie salvatrice pour nous refroidir. 

Par contre après 800km de piste, nous retrouvons enfin le bitume et mes fesses en remercient son inventeur. Nous serons un petit peu désappointés en le voyant disparaître après 1km mais les ouvriers sont en plein travail et nous le retrouvons rapidement. 

Nous roulons allègrement quand nous sommes abordés par le manager indien du projet de construction de la route, il nous invite à son "camps". Nous acceptons et sommes ravis par l'accueil, nous avons droit à une maison privée avec douche et chambre ainsi que le repas indien avec l'équipe des ingénieurs indiens aussi.

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