samedi 16 novembre 2013

Une séparation



Le 01/11/13 au Caire
Jour 78 - Etape 69 - 8 km

La nuit a été courte dans un parc de larnaca, l'excitation du départ et la séparation y sont pour quelque chose. Nous terminons nos pots de confiture et de miel, cela a des airs de dernières séances ou de sene#. Puis direction l'aéroport, Stephen réussit à se faire emmener avec mon gros carton et je roule seul pour aller jusque làbas. Ce n'est vraiment pas très loin. Je passe devant un lac salé, on dirait qu'il à neigé, pas de flamands roses en vue.


Nous avons prévu large ce qui nous permet de démonter entièrement azimut du derailleur aux pédales en passant par la fourche afin qu'il rentre dans son carton. J'arrive même à remplir cette boite avec toutes les sacoches vidées et les affaires éparpillées. Je n'ai gardé que le sac transversal bien rempli de choses lourdes et ma sacoches de guidon. J'essaye de diminuer le poids total car je suis inquiet de l'excédent que je vais devoir payer. Démontage et rangement, le tout est fait en 3h ce qui nous laisser 5h à errer dans l'aéroport. On lit, j'écris et essaye de contacter pierre yves et jérôme pour un hébergement au Caire.

Au checkin nous prenons nos billets, et bonne surprise pas de surplus à payer, ils ne pèseront même pas le carton. Nous passons le contrôle sans souci, le couteau est parti en soute par contre l'heure approche et toujours pas de nouvelles du caire, heureusement une jeune égyptienne me prêtera son portable, je pourrais utiliser skype et savoir où dormir ce soir.Nous embarquons, le vol se déroule bien, il faut dire qu'il me dure que 1h30. À l'arrivée au Caire, nous nous separons rapidement après quelques mots d'encouragement, nous nous.donnerons des nouvelles et nous reverons dans 8 mois, chacun devra faire attention à soit.

Ça y est, je suis seul mais pas sur mon vélo. Le carton n'est pas descendu du tapis roulant avec les autres bagages, première angoisse, quelques questions au service de bagagerie #, l'angoisse monte, j'attends, puis un gars arrive, poussant un chariot avec mon carton. Et là, grosse angoisse, le haut du carton est ouvert mais il s'avère que c'est le fond. Premier coup d'oeil, tout à l'air présent, il semble d'après ce que je comprends qu'il s'est ouvert en le portant et que tout a été remis dedans. Bon ça commence bien, je sors du terminal et il me faut trouver un taxi pour zamalek, le quartier huppé du caire, aucun souci dès que l'on sort on est littéralement  alpagé par une horde de taximan  et il faut savoir faire baisser les prix. Le mien charge le carton sur la galerie du toit, l'arnache comme il peut, j'y ai remis du duketape mais peut-être pas assez, vu l'allure où il va.Après 7 checkpoint militaires, fouille de mes affaires afin d'y déceler des armes (par contre personne n'a regardé dans ma boite) et passage au milieu des tanks avec comme laisser passer mon passeport. J'arrive chez jérôme où nous passons la.soirée autour d'un verre à discuter politique et avenir de l'égypte.