mardi 25 juin 2013

A 2 mois du grand départ à vélo

Ci-dessous, l'interview exclusive de notre reporter de choc, Amélie, merci à elle pour cette entrevue sur les bords de Loire.

MENTEUR !! (-TEUSE, d'ailleurs !)

L'autre jour, dans un souci préventif qui n'est d'ordinaire pas dans ma nature, je m'en allais chez l'arracheuse de dents qu'elle inspecte le pavage avant que d'aller dans les pays sauvages où les bons quenottiers pratiquent à coup de chignole et de fil accroché à la poignée de porte et VLAN ! 

Bilan pas brillant à mon goùt, à l'entendre énumérer à l'assistante la somme des chiffres additionnée de latin qui représentait l'éventail du turbin sur mes chicots. 
Mieux qu'un jeu d'armand Jammot. 
Elle me dit que si, y'en a pas pour long, qu'elle peut me le faire en une fois, une heure et quart que ça prendra...

Qu'elle soit bénie cette femme me dis-je... Je la voyais déjà en sainte auréolée, déjà que la salle d'attente m'avait permis de découvrir "marions-nous" magazine, où j'ai feuilleté un éventail exhaustif de robes de mariées sur 300 pages.
Là elle abattait en une phrase toutes mes appréhensions sur les dentistes, à savoir, non pas la douleur, mais l'abonnement. Quand tu vas chez eux, t'en prend pour 6 mois, au rythme d'une séance de 10 minutes par semaine.
Semaine d'après : juste un détartrage, pas le temps pour le reste....
Semaine suivante (aujourd'hui) : début des soins, heureusement qu'elle a des yeux magnifiques qui partent d'un bleu émeraude à la périphérie pour se concentre en un jaune doré autour de la pupille, qui peinent tout de même à masquer le génrique d'ushuaïa qui tourne en boucle derrière. 3 heures après être sorti je n'arrive toujours pas à parler et j'ai pris un doliprane en plus pour supporter les douleurs que je n'avais pas en allant. Un comble.

Il suffira d'un signe, un matin

Un signe venu de la propagande du département ligéro-atlantique dans son emballage bleu avec son vélo griffonné sur 2 marguerites qui en deviennent les roues.
En avant-dernière page de ce prop'mag, le programme du grand T, comme son nom l'indique, ici usé comme un patronyme et non un adjectif, c'est un peu le gourou de la culture normalisée. Oui car chez nous en L.A., il   en va de l'unicité d'un lieu comme d'une ligne à suivre : surtout ne pas s'écarter des, non que dis-je, DU sentier choisi pour nous par d'autres. En roue libre, oui ! Mais liberté de suivre la roue de celui qui nous a précédé. Bref, en avant-dernière page dudit  feuillet, ce programme sous forme d'horoscope (heureuscope, même car la com' comme nous le savons est avide de jeux de mots bien pensés qui font penser au bonheur).
Je me précipite à balance :
Un signe, vous dis-je. Un signe par jour même.
 Astrologique, Politique, Numismatique.