mercredi 20 mars 2013

Et après tout ça, une bonne nuit de sommeil

On n'arrêtera pas de vous le dire : "Mais le plus important lors d'un voyage en vélo, c'est de manger chaud et dormir chaud."

En ce qui concerne le couchage, commençons par le matelas, équipement indispensable (rappel d'une nuit péruvienne glacée à 3800m), j'ai choisi de prendre un autogonflant de la marque le Thermarest Prolite Plus L.



Au niveau du sac de couchage, j'ai hésité longtemps et j'ai choisi un duvet peu lourd et encombrant avec une bonne efficacité calorifique. En effet l'image de l'Afrique veut qu'il fasse toujours chaud. Mais notre périple passe par les hauts plateaux du Kenya et nous allons suivre la saison d'automne durant nos 11 mois. Quelques renseignements glanés lors du festival auprès de cyclo voyageurs confirment des gelés au Boswana. J'ai donc tenu compte de leurs expériences et choisi le Millet XP 80. Auquel se rajoutera un éventuel sac de soie ou coton, s'il commence à neiger et pour toutes les nuits où il fera super chaud.

TEMPERATURES
Température de confort: 4
Température limite de confort: -1
Tempétrature extrême: -17

MATIERES
Fill : 400 g goose down 90/10
Outer cover : 100% polyamide 30D
Inner lining : 100% polyamide 30D

Taille et poids

210 cm
0,805kg


L'oreiller gonflage ne me satisfait pas, j'ai choisi le truc de fourrer ma polaire dans la housse de mon sac de couchage.

Pour finir, et avoir des nuits calmes sans attaque de moustique, une moustiquaire est obligatoire. La Louisiane robuste se suspend au plafond, bon si on n'a pas de crochet, on peut toujours scotcher une cordelette. J'espère juste que l'on pourra rentrer tous les deux dans ce minuscule bout de tissu sans laisser dépasser nos pieds à l'extérieur.





Avec un casque ?

A priori, les plus gros pépins que l'on peut avoir dans les pays que nous allons traverser, seront les accidents de la route. La loi du plus fort s'applique et les camions, bus, voitures et mêmes les charrettes ont priorité absolu. Et il est souvent recommandé de se jeter sur le bas-coté de la route si l'on veut garder la vie sauve. Du coup, cela ne change pas grand chose, à la dure loi quotidienne de la jungle urbaine Nantaise.

Point faible : quand il pleut, la sueur accumulée dans les mousses, les jours d'effort, te brule les yeux en dégoulinant sur ton visage. Déjà que quand il pleut avec des lunettes s'est chiant...

Point fort: il fait office de protection contre le soleil et normalement on devrait en avoir.

J'ai donc opté pour conserver le port de mon casque lors de notre voyage en espérant qu'il ne me serve pas, il pourra toujours faire office de corbeille à fruits et légumes.