vendredi 27 septembre 2013

Un pas en Hongrie

Le 13/09/13 à Gijor
Jour 29 - Etape 28 - 98 km
La nuit n'a pas été sereine, en effet quelqu'un, un homme s'est baladé pas très loin de là où nous dormions, reniflant et toussant, nous étions à un endroit très passant (joggeurs, vélo). Nous déjeunons sur une des tables et partons par la rive sud qui parait il, est plus authentique. Nous commençons par suivre un canal avec un vent dans le dos, petite montée à 25km/h ensuite c'est l'entrée en Hongrie via un poste frontière abandonné et décrépi.


Nous faisons une partie de route vers le sud et prenons un peu de vent de face mais cela ne dure pas et récupérons une piste cyclable, plus piste que cyclable, les trous et bosses dus aux racines des arbres sont nombreux. L'arrivée dans le premier village hongrois, moins faste que celle des autres pays, plus rustique. Nouvelle langue, nouveaux produits et surtout pas d'euros, des ft (floti) cela rajoute à l'exotisme ambiant.
Lorsque nous nous éloignons des grands axes, nous tombons soit sur des routes à trous rebouchés, soit sur des chemins à cailloux où nous progressons très lentement.
Nous faisons la pause déjeuner à Lipot devant un centre thermal avec un parking gigantesque mais désert. Le temps s'est bien rafraichi et nous cherchons les rares rayons du soleil, du coup nous nous mettons de l'eau à bouillir pour un petit thé chaud.
Puis direction Gijor où nous passerons l'après midi. Un tour à la gare pour le billet de train retour d'Amélie, Stephen s'achète un pantalon car il commence à faire frais en soirée, il cherche aussi un chapeau mais pas de boutique en vue. Avant tout cela, nous avons fait du change 1e pour 295ft, nous nous retrouvons avec 15000ft et des nouveaux billets.
En fin d'après midi nous mangeons un plat typiquement hongrois "langose" sorte de pâte à beignets ronde sur laquelle est étalée de l'ail, du yogourt et du fromage. Ça tient bien au corps.
La sortie de la ville n'est pas une mince affaire même avec le plan, nous demandons conseil et heureusement que Stephen parle l'allemand et certains hongrois aussi.

Pour la nuit nous demandons de l'eau dans un haras et évitons de poser nos tentes dans un cimetière caché et perché sur une petite bute, nous nous replions dans un champs derrière le haras. 2 chiens aboierons pendant une heure, le temps que nous montions les tentes, d'ailleurs heureusement que nous posons les tentes car dès le repas prêt, il se met à pleuvoir et nous dinons à 3 dans l'abside.