samedi 19 octobre 2013

Dernier jour en Europe

Le 01/10/13 à Sevtlina
Jour 47 - Etape 45 - 104 km


 Il a plu toute la nuit vraiment beaucoup, heureusement que nous étions à l'intérieur et nous voyons ce matin aux infos locales (il y a le satellite dans le lieu où nous sommes) que la ville où nous étions la veille, était inondé. De notre côté rien à craindre car nous sommes situés plus haut que le col où passent les voitures. Ce matin, on dejeune tranquillement, on finit les restes du plat d'haricots blancs d'hier soir. Du coup, on ne se presse pas et on part à 11h. Mais cela ne pose pas de souci car il ne pleut pas même si le ciel est couvert et de deux, nous commençons par de la descente. 

Et quelle descente, nous établissons un nouveau record dixit le gps, 40km en 1h34, nous n'avons pratiquement pas monté et nous avons un fort vent dans le dos (je crois le plus fort que nous ayons eu). Et puis le ciel se dégage peu à peu et nous pouvons enfin admirer les montages recouvertes de sapins.

À Gurkovo, la route 55 (celle que nous suivons depuis hier) est moins chargée en camions et longe des lacs. Le ciel est gris bleu et quand nous nous retournons, nous voyons les montagnes dont nous sommes descendus.
Avec ce rythme effréné, d'ailleurs nous nous disons que tous les éléments sont avec nous aujourd'hui, arrive quand même une zone de route pavée et une montée pour nous freiner, nous voilà à Nova Zagora où nous ferons quelques courses, mangeons et profiterons du soleil.

La suite est toute aussi rapide par contre nous changeons de paysages, des collines jalonnent une plaine recouverte de prairies d'herbe jaune et de champs juste labourés. Au loin, nous voyons des centrales fumées, nous passerons juste à côté.

Le ciel s'est à nouveau couvert et le temps s'est rafraichi et le vent souffle vigoureusement. Nous faisons une pause sur la dernière colline nous permettant d'admirer notre trajet depuis les montagnes lorsque nous croisons un cowboy sur son cheval qui vient voir ce que nous faisons sur ces terres désertées par l'homme. Il rit de voir Stephen en short par cette température, il ressemble à un cavalier mongole avec son visage buriné.

En fin de journée, nous voyons cette même plaine s'embrassée avec le coucher du soleil, il est temps de nous trouver un endroit pour dormir, nous choisissons de poser la tente dans la foret pour notre dernière nuit en Europe.