lundi 7 juillet 2014

Ambiguïté humaine

16/05/14 sur Welwitshia road
Jour 271 - étape 216






Second matin où swakopmund est enveloppé dans un épais brouillard cotier et cela ne nous aide pas à nous lever tôt pour prendre la route. Hier, Amélie a été "cherchée" (achetée) nos deux permis pour entrer dans le parc naukluft et voir ces fameuses plantes endémiques nommées welwitshia. Nous avons choisi de modifier notre itinéraire en conséquence. Après avoir remplis nos sacoches de nourriture déshydratée et d'eau, nous partons un peu tard, 10h, vers l'est. Rapidement, nous rentrons dand le vif du sujet, à 5km du centre de swakopmund, ce n'est déjà plus qu'un paysage désertique. La civilisation se rappelle à nous avec un pipeline, une ligne électrique et de l'asphalte mais rapidement il n'y a plus aucun des trois.
L'endroit est sec, les plantes rares et le soleil dur mais il y a quand même un peu de vie avec quelques insectes, oiseaux et serpent qui s' enroule dans les pierres.
La piste est encore bonne, nous arrivons au paysage de moon landscape, infractuosités de couleur sombre dans le désert, pas un poil de végétation, de la roche presque à nue. Nous y ferons notre arrêt du midi à l'ombre d'un panneau de signalisation.

À la reprise, la piste est médiocre, washboard partout, 11km/h et nous sommes encore loin des plantes, nous bifurquons vers la route qui y mène, et là, le trafic de camions et voitures est énorme, il faut dire que nous nous dirigeons vers la plus grande mine d'uranium à ciel ouvert du monde. Tout se passage n'améliore pas la piste.
Nous stoppons, sans avoir atteint les plantes, dans un des campings officiels, juste une ou deux tables mais pas d'eau. Chaque fois qu'un camion passe sur la route adjacente, il fait vibrer le sol.
Tout ce trafic, dans un endroit si beau, classé parc naturel, au milieu d'une vallée où coule la rivière Swakop semble surnaturel.