dimanche 11 octobre 2015

No Fence

17/09/15 - Fish River Canyon - Hobas
60 km - Etape 229
 

Ce matin me parait plus serein, il y a moins de vent, la nuit a été d'un calme. Même s'il est rare que les voitures roulent de nuit sur les pistes namibiennes, plusieurs l'ont fait durant la nuit. Au matin, en prenant notre petit dej avec le levé du soleil, déjà quelques springbox bondissent sur la colline d'à coté.

Toute cette matinée de roulage, nous verrons de multiples animaux soit traverser la piste devant nous, soit courir à nos cotés, ce fut le cas de springbox bondissant, d'oryx majestueux avec leurs longues cornes et queues de cheval, d'imposants kudu, de petits dikdik apeurés et d'autruches toutes noires tranchant avec la couleur sable du sol.

La piste qui mène au canyon longe le bas de montagnes aplaties, des aloès éparses dessinent quelques plumeaux verts dans ce bush jauni. Au loin, apparait alors le Canyon Road House, arrêt obligatoire pour tous les touristes qui passent par ici, sorte de aire de repose avec un cafétéria au décor des années 70, un espace de vente de babioles rarement vu en Namibie. Les cars d'overlander s'y déversent, nous ne ferons que nous y arrêter pour boire un verre.

Serein aussi car nous n'avons que 35 km de piste à rouler pour atteindre l'entrée du parc du Fish River Canyon et le petit camping de Hobas qui apparait comme par enchantement dans ce désert aride.

Après le repas du midi, nous laissons nos sacoches à l'abri des babouins qui parait-il, volent tout et nous commençons une ascension de 10km avec un dénivelé de 300m pour atteindre le magnifique panorama que nous offre le Canyon.

Le Fish River Canyon blottit ses méandres langoureux 500m plus bas, quelques bassins d'eau turquoise laissent entrevoir le vie qui s'écoule à la saison des pluies soit 2 mois dans l'année. Nous nous écartons du point de vue principal et des touristes (comme nous!) pour nous retrouver seul, la canyon s'évade vers de nouvelles anfractuosités. Seul regret, nous ne pouvons rester pour le coucher du soleil, la redescente vers le camping serait trop dangereuse, nous laissons pour cette fois, cette opportunité aux véhicules à moteur.

La descente sera très secouante, avec notre vitesse de montée, nous ne nous étions pas aperçus que nous bien aimés vaguelettes, nous feraient tressauter au retour.