mardi 27 août 2013

Allons voir la pucelle

Le 19/08/13 à Melleray à l'Est d'Orléans
Jour 4 - Etape 4 - 89 km

Levés tard avec un super soleil qui chauffe la tente et nous réveille, Stephen m'a rejoint dans la nuit car il commençait à pleuvoir. Ce soleil radieux achève de sécher nos vêtements suspendus entre 2 peupliers. Le temps que Stephen prépare une salade de fruit, j'enfourche mon vélo pour aller acheter du pain dans le bled d'à coté dont le clocher est visible. Malheureusement pour nous, nous sommes lundi et la boulangerie est  fermée donc ce sera un départ avec pour petit déj, une simple salade de fruits, un vrai repas de sportif.

Sur le chemin, nous croisons une biche qui fait quelques mètres en parallèle de nous mais encore une fois, je n'ai pas le réflexe d'immortaliser ce moment champêtre, mais je pense que nous aurons d'autres moments pour immortaliser nos rencontres avec des bêtes sauvages.

Le vent est toujours de la partie mais pas forcément dans notre dos. Nous décidons, assez rapidement, de faire halte pour manger prés d'un plan d'eau, nous sortons le réchaud à bois pour faire des œufs durs. Pendant ce temps, Stephen cherche à savoir d'où provient un petit clic et là, lors du nettoyage du vélo, s'aperçoit qu'un de ces rayons est cassé. Depuis quand, nous ne savons pas, mais coup de chance, celui-ci n'est pas du coté caissette et nous n'aurons pas à tout démonter, en forçant un peu, nous arrivons à mettre un nouveau rayon de couleur noir, ce qui jure sur sa roue. Second coup de chance, la roue est à peine voilée, ce qui nous permet de repartir.
Pendant ce temps, je regarde les cygnes s'envolaient sur l'étang, le bruit de leurs ailes est vraiment impressionnant. Le tout en faisant une salade de tomates.

Nous reprenons la route avec toujours ce fameux cliquetis, nous essaierons plus tard de trouver d'où il provient, pour l'instant en face de nous, 2 énormes réacteurs d'une centrale nucléaire.

Arrivés à Orléans, nous faisons une pause au bar "L'escargot", où nous marchandons une bouteille de cidre doux, la patronne bien en forme ramène du brut, en fait tomber une bonne partie sur la table et boit un verre avec nous. Nous repartons guilleret sur nos 2 vélos pour faire encore 10km.
En fin de parcours, nous cherchons désespéramment de l'eau, et c'est M. Mouchard qui remplit nos bouteilles et très gentiment, nous donne 2 pèches de bio de ces vergers qui furent délicieuses pour terminer notre repas.







La lune est presque pleine et nous squattons la pelouse d'un gite, pas de tente ce soir, le ciel est limpide


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