jeudi 12 juin 2014

Cowboys et beaux chapeaux


27/04/14 à Sehitwa
Jour 252 - étape 201

  
Nous prenons notre petit dej sur la table en bois et le banc en ferraille dans le jardin du camping en face de la rivière, hier soir nous avons pu entrevoir un hippopotame pendre la fuite après nous avoir vus. Nous profitons du grille pain pour avoir des toasts grillés, il ne manque que le beurre salé.

Nous enpactons les affaires et repartons par où nous sommes arrivés, direction le sud ouest pour faire le tour du delta.  Nous faisons un stop à la gare routière car de nombreuses femmes sont en habits traditionnels, grandes robes bouffantes et drôles de chapeaux mais aucune n'acceptera d'être prise en photo sans rétribution, nous passons donc notre chemin.

Le paysage ne change pas trop, des acacias à gauche et à droite avec parfois du sable, sous ces acacias de l'herbe où broutent vaches, chevaux et ânes. On se croirait dans la petite maison dans la prairie. Quelques cavaliers portent le chapeau de cowboys.

Nous nous arrêtons à Toteng où nous trouvons notre premier endroit pour déjeuner au Botswana, dans une caravane attenante à quelques bâtiments décrépis, deux femmes font de la cuisine sommaire, boeuf cuit à l'eau et riz. Ce n'est pas la meilleure cuisine que j'ai mangée et en plus la pastèque que nous avons acheté en dessert, n'est pas très sucrée. Par contre, nous arrivons à prendre en photo, une de ces femmes en habit traditionnel ainsi que quelques hommes bien chapotés, mais là aussi, il aura fallu bien négocier. D'ailleurs, les enfants sont à nouveau quémandeur, "give me sweet, give me money".

Nous reprenons la route et c'est toujours aussi plate et monotone mais avec beaucoup plus de vent. Sur les bords de route, les acacias se font plus éparses et alternent avec des arbres morts.  Les animaux sont parqués dans des enclos fait de troncs d'arbres et les habitations faites de ciments gris ou glaise et de toit en pailles. Et des vaches partout!  Plus espoir de voir un éléphant.

Des arbres qui ressemblent à des pins, le sable blanc, le bleu du ciel, on s'attendrait à voir la mer mais nous n'aurons même pas la chance de voir le lac proche.

Arrêt à la station service,  pour le remplissage de la bouteille du réchaud mais les cuves sont vides, il faut dire que l'on est dimanche. Moment de panique car après cela plus aucune station avant la Namibie, le camion citerne arrive demain, peut être, nous verrons bien! Nous sortons du village en continuant sur l'intersection vers le nord puis nous enfoncons dans les arbres et le sable (en faisant attention aux acacias) pour trouver un endroit discret où dormir.