Le
11/10/13 à Mihalgazi
Jour 57 - Etape 52 - 76 km
Nous nous levons de notre petite plateforme tenue sur cette colline quand le soleil commence à pointer son nez en haut de celle-ci. Il est 7h15 en bas derrière notre rideau figuier/pommier/ronces, nous voyons les enfants partir pour l'école et des personnes attendre le minibus.
Jour 57 - Etape 52 - 76 km
Nous nous levons de notre petite plateforme tenue sur cette colline quand le soleil commence à pointer son nez en haut de celle-ci. Il est 7h15 en bas derrière notre rideau figuier/pommier/ronces, nous voyons les enfants partir pour l'école et des personnes attendre le minibus.
La tente est sèche et n'a même pas de
buée, le temps est sec et chaud, cela nous
change vraiment d'il y a une semaine, c'est
normal nous sommes en Asie et descendons vers le
sud.
C'est le départ pour 5km de descente
vers Bilecik où Stephen achète des pâtisseries
et renvoie son matelas défectueux. Allez,
nouveau départ et nous commençons par descendre,
c'est toujours désespérant quand on sait que
l'on va devoir monter. Dans une des ascensions
nous croisons 2 cyclos letons qui font Istanbul,
la capadocce en 3 semaines, ils viennent de
partit et non pas encore notre rythme. Dès que
nous avons des points de vues, nous pouvons
entrevoir des plateaux rocailleux de couleur
grise, un jour nous y grimperons mais pour
l'instant, c'est les panneaux 10% de côte qui
s'alignent.
Nous nous arrêtons déjeuner dans ce
qui ressemble à un parc sur une table en bois
sous de petits pins, seule chose bizarre, le sol
est jonché de détritus divers. Nous n'y
resterons pas longtemps, le temps de manger un
nouveau type de repas du midi (ça c'est pour les
personnes qui suivent attentivement nos
aventures culinaires), pain, concentré de
tomates, thon et aussi pain féta plus quelques
fruits secs.
Avec toute cette énergie, nous
entamons une jolie route qui serpente en haut du
col avec vu sur la vallée mais cela ne durera
pas et au grand désespoir de Stephen, nous
chutons de 741m à 191m en 11min de pure
descente, j'ai été obligé de freiner le camion
devant moi n'allant pas assez vite. À notre
tour, d'être dans la vallée et de suivre une
petite rivière, rien à voir avec nos fleuves de
l'ev6. Nous sommes dans une zone maraichère, vu
le nombre de serres plastique qui prolifèrent,
on se croirait en Andalousie dixit Stephen. Et
chose étrange, je crois qu'ils sont entrain de
changer de culture car dans les serres et sur
les bords des routes, il y a pleins de tomates
viables. Elles sont petites mais nous nous
arrêtons en prendre quelques une pour le repas
du soir.
La route suit la rivière mais grimpe
quand même, un peu de temps en temps, nous
faisons le yoyo et cela fatigue. Nous passons
par le village de Inhisar qui doit être le
centre de la culture de la grenade, il y a des
centaines d'hectare de cette arbre aux fruits
rouges et il y a des banderoles partout.
Pour finir cette journée fatiguante,
nous trouvons de l'eau à une fontaine où des
autochtones viennent remplir leurs bouteilles
puis grimpons quelques mètres encore pour
trouver un peu d'herbes jaunes sur un
promotoire, nous donnant une vue à 180° sur la
vallée où coule la rivière, un pic rocailleux
majestueux en fond de paysage.
Ce soir pas de tente, il fait bon,
nous trouvons une mini carrière arbritée
du vent et de la vue pour faire mijoter tomates,
olives, maïs et sudjuk (saucisse turque). Nous
faisons très attention à ne pas mettre le feu à
ce maquis.
Il est 20h, au loin un muezzin
commence son appel dont l'écho résonne dans les
montagnes, plus loin, en canon, un autre appel
est en cours. Nous sommes au milieu de gros
blocs de calcaire où une demi lune se reflète.