lundi 26 août 2013

Un petit Tours

Le 18/08/13 à Candé sur Beuvron
Jour 3 - Etape 3 - 99,8 km

Bonne nuit réparatrice, plein de rêves, il faut dire que le milieu des bois est propice à la rêverie. Petit déj protégé sous l'abri car le temps est gris. Nous prenons la route des bords de Loire quand nous dépasse un groupe de 4 cyclos sport, tenues jaune et bleu. Cela ne va pas se passer aussi facilement que ça et nous prenons leurs roues, nous les talonnons à 28km/h pendant presque 1h, mis à part le moment où il nous a fallu traverser un vide grenier sur les bords de Loire à Brehémont et mettre pied à terre.

Nous continuons notre bonne progression, bien aidé par un vent de dos et aux alentours de Tour, nous discutons avec 2 cyclos qui sont, à nouveau, étonnés par notre parcours, l'un d'eux nous emmènera jusqu'au marché de Tours où nous nous approvisonnons en légumes, fromages et autres victuailles italiennes dont des pâtes fraîches que nous ferons le soir.

Nous décidons de manger rapidement car notre course du matin, nous a grandement ouvert l'appétit, nous choisissons un escalier en face de la Loire pour nous servir de table et confectionner un salade de légumes. Nous repartons et tombons sur un petit bonhomme qui vend ces tomates prés de son jardin partagé, 3 fois moins chers que sur le marché, nous lui en prenons un demi-kilo, histoire de préparer la salade de demain. (et surtout meilleurs que celles du marché!).

Près de la piste cyclable, nous apercevons une aire de repos de gens du voyage où nous nous arrêtons pour nettoyer les gamelles qui résonnaient à chaque trous depuis ce matin, nous en profitons pour nettoyer notre boite à beurre, boite en métal que nous avons ramenée d'Espagne et que nous garnissons à chaque achats, faut dire que l'on en mange du beurre.

Nous passons par Ambroise où nous constatons que le tourisme de masse n'est pas à notre goût et nous nous arrentons plus loin, à un endroit désert pour cueillir des mûres et manger du melon.

Nous avons décidé de prendre une douche aujourd'hui et nous passons devant le camping où Stephen s'était déjà arrêté l'année dernière. Nous nous payons une douche, cela fait du bien, et nous en profitons pour nous changer et laver nos fringues. On ne réalise jamais la dose de crasse qu'elles peuvent contenir. Alors que nous sommes tout propre et sec et que nous allions repartir pour faire encore quelques kilomètres, un grain se rappelle à nous et nous nous abritons sous les arbres. Une fois l'ondée passée, nous continuons 5 km à faible allure, histoire de profiter de notre propreté.

Nous trouvons un coin entre les peupliers parfait pour étendre notre lessive mais le sol est dur car la terre est très sèche du coup nous squattons le champs d'à coté. Nous posons la tente dans le cas où il pleuvrait et nous faisons ces fameuses pâtes fraîches avec chorizo et fromage local, encore un régal ces pâtes ! La nuit est là, pas de pluie, la lune sera bientôt pleine et un troupeau de mouton bêle comme si le loup n'était pas loin. Stephen m'apprendra qu'ils se servent des troupeaux pour nettoyer les bords de Loire.