samedi 31 août 2013

Changement de canal

Le 22/08/13 à Bourbon Lancy
Jour 7 - Etape 7 - 77km

Ce matin levé au sec, nous déjeunons en regardant voler une cigogne au dessus du plan d'eau. A 10 h, branle-bas de combat, une femme arrive et nous dit que le maire va arriver dans 5 min pour remettre les clefs de la salle et faire l'état des lieux pour un mariage. Elle comprend notre désarroi quand nous lui expliquons que la veille, nous avons été surpris par la fermeture du camping et notre choix de squatter la salle des fêtes. Nous nous dépêchons de ranger mais trop tard, le maire arrive mais ne nous prend pas, du tout, la tête, il nous parle plutôt de l’équipe de rugby de Nevers qui devrait monter en Pro D2 quand nous lui disons que nous partons au Cap en vélo.

Avant de partir, nous décidons de descendre au plan d'eau, et la surprise, une douche chaude nous attend par contre nous sommes réquisitionnés par la gérante du snack, bien contente d'avoir 2 grands pour l'aider à  monter son barnum.

Enfin départ effectif à 11h30 mais lorsque nous arrivons sur le canal Latéral, celui-ci est entrain d'être bitumé, pour l'instant ce ne sont que des gros cailloux et nous ne faisons que 2 km avant de rejoindre la départementale.

Nous arrivons à Desize, où pas grand chose n'est ouvert à 13h30, juste un troquet pour aller acheter une carte postale, nous devons demander notre chemin à l'office du tourisme pour retrouver le tracé de l'eurovélo6, car plus grand chose n'est fléché. C'est sur un nouveau canal, celui du Nivernais où nous ferons halte pour déjeuner. Nous repartons mais les premières difficultés arrivent, cela commence à monter et le vent n'est plus dans notre dos. Nouvelle halte à Charin pour se désaltérer d'un diabolo, il n'y a pas âme qui vive mais le bar est quand même ouvert.

La fin de la journée est une suite de montés et descentes, nous glanons quelques tomates et oignons auprès de vieux paysans avec un fort accent bourguignon,

avec qui nous discutons de la pluie et du beau temps.

En haut de la dernière ascension, une petite pancarte annonce de la vente de fromage de vaches et chèvres et nous choisissons d'y aller. Nous en achetons un de chaque et demandons si nous pouvons poser notre bâche quelques part sur leur exploitation. Ce que la famille Bouchot a très gentiment accepté et nous voila derrière l'étable à chèvres au milieu des bottes de pailles.

vendredi 30 août 2013

Enfin un peu de relief

Le 21/08/13 à Chévenon (Nevers)
Jour 6 - Etape 6 - 100 km

Toute la nuit, la pleine lune nous aura éclairé, comme nous dormons sur la bâche, nous pouvons la voir tourner dans le ciel quand nous ouvrons les yeux. Par contre au matin, nous nous apercevons que la rosée de la Loire a trempé nos duvets et nos matelas, nous passons donc 2 h à les laisser sécher au soleil, cela tombe bien le soleil monte et chauffe vite.

Puis nous continuons sur le canal latéral à la Loire et nous repassons devant une énième centrale nucléaire mais cette fois-ci elle n'est pas de l'autre coté de la Loire et nous y passons au ras.

Nous commençons à voir se dessiner des collines et nous passons au pied de la ville de Sancères, nous décidons que l’ascension n'est pas pour nous aujourd'hui. Dans le champs des nuées de corbeilles se repaissent de graines de tournesols et s'envolent en bandes comme dans le film de Hitchcock.
 Nous faisons halte vers 13h et demandons la permission de nous installer sur un carré d'herbe verte très appétissant, l'habitante accepte avec gentillesse et nous donne, en plus, des tomates succulentes que nous dévorons avec un petit fromage de chèvre. Nous faisons une petite sieste sur cette herbe moelleuse et repartons pour 5 km, il fait bien chaud et nous stoppons à la ferme de Mme Oleson  pour une boule de glace, celle-ci en profite pour nous confectionner une espèce de glacière avec nos bouteilles d'eau, du papier d'alu et du scotch.

On repart, il fait toujours aussi chaud sur la levée de la Loire, où aucun arbre n'est présent pour nous faire de l'ombre. Nous dépassons un cyclo que l'on prend pour un Polonais et qui est Allemand, qui lui nous prend pour des Allemands (faut dire que sur mon t-shirt est inscrit une image en allemand - Merci les collègues). Nous discutons, il rentre chez lui, fait 110 à 130 à km par jour. Nous faisons route avec lui jusqu'à Nevers, c'est à ce moment là que Stephen se fait piquer à la jambe par une guêpe.

Nous ne faisons que passer à Nevers mais nous rencontrons le vélociste de "La Roue Libre" qui super sympa, me fait essayer son cruiser, jette un coup d’œil à nos bécanes. J'en profite pour acheter une mini sacoche afin de ranger mes outils de réparation à porter de main.

Nous décidons d'aller au camping de Chevenon mais à l'arrivée nous constatons que celui-ci est définitivement fermé. Du coup nous squattons le parvis de la salle des fêtes de Chevenon en face d'un plan d'eau, pendant que nous mangeons la lune se lève, rousse et superbe. 

mercredi 28 août 2013

Un bon bain frais

Le 20/08/13 à Belleville sur Loire
Jour 5 - Etape 5 - 90 km

Durand la nuit, la pleine lune a illuminé le visage de Stephen pendant que nous dormions sur la bâche devant le gîte, et l'a empêché de dormir. Puis se fut à mon tour de me faire éblouir par le levé de soleil sur la Loire et me réveiller pour assister au spectacle. Nous déjeunons sur la table du gite et nous prenons la route, cette fois-ci nous passons à coté d'une centrale avec 4 réacteurs dont la vapeur d'eau forme des arabesques dans le ciel.
La chaleur et le soleil sont au rendez vous et je prends des coups de soleil sur les bras tandis que Stephen est lui, bien protégé par son chapeau et son merinos à manches longues.

A midi nous faisons une pause à Sully sur Loire où nous cherchons un vélosiste désespéramment mais les 2 ateliers sont en vacances donc le petit clic attendra une plus grande ville.

Nous continuons et arrivons à Briare en passant par le pont Canal qui enjambe la Loire, c'est vraiment très impressionnant. Nous nous arrêtons manger une glace, vraiment très bonne, faite par un Maître glacier,même si pour avoir un simple cornet, il nous a fallu quitter la table et rester debout.



Pour la suite nous empruntons le canal latéral à la Loire qui est ombragé et ressemble au canal de Nantes à Brest, nous traversons un troupeau de moutons .



Nous faisons halte sur une des berges de la Loire, nous défaisons nos sacoches et allons prendre un bon bain frais. Il parait que l'eau y est de bonne qualité d'après le chasseur à l'arc qui est venu s’entraîner.

Seul bémol, nous n'avions pas vu que nous avions posé le campement en face d'une piste atterrissage d'ULM, qui a la tombée de la nuit décolle, 1 ça peut aller mais 7 cela commence à faire un peu de bruit. On est plus tranquille nul part ma bonne dame. 

Revue de presse

Voila nous commençons à être des stars, pourtant nous sommes passés là par hasard.

http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Loisirs/Sports-et-loisirs/n/Contenus/Articles/2013/08/21/De-Cande-a-Rilly-immersion-dans-la-nature-1584669

Bonne lecture

mardi 27 août 2013

Allons voir la pucelle

Le 19/08/13 à Melleray à l'Est d'Orléans
Jour 4 - Etape 4 - 89 km

Levés tard avec un super soleil qui chauffe la tente et nous réveille, Stephen m'a rejoint dans la nuit car il commençait à pleuvoir. Ce soleil radieux achève de sécher nos vêtements suspendus entre 2 peupliers. Le temps que Stephen prépare une salade de fruit, j'enfourche mon vélo pour aller acheter du pain dans le bled d'à coté dont le clocher est visible. Malheureusement pour nous, nous sommes lundi et la boulangerie est  fermée donc ce sera un départ avec pour petit déj, une simple salade de fruits, un vrai repas de sportif.

Sur le chemin, nous croisons une biche qui fait quelques mètres en parallèle de nous mais encore une fois, je n'ai pas le réflexe d'immortaliser ce moment champêtre, mais je pense que nous aurons d'autres moments pour immortaliser nos rencontres avec des bêtes sauvages.

Le vent est toujours de la partie mais pas forcément dans notre dos. Nous décidons, assez rapidement, de faire halte pour manger prés d'un plan d'eau, nous sortons le réchaud à bois pour faire des œufs durs. Pendant ce temps, Stephen cherche à savoir d'où provient un petit clic et là, lors du nettoyage du vélo, s'aperçoit qu'un de ces rayons est cassé. Depuis quand, nous ne savons pas, mais coup de chance, celui-ci n'est pas du coté caissette et nous n'aurons pas à tout démonter, en forçant un peu, nous arrivons à mettre un nouveau rayon de couleur noir, ce qui jure sur sa roue. Second coup de chance, la roue est à peine voilée, ce qui nous permet de repartir.
Pendant ce temps, je regarde les cygnes s'envolaient sur l'étang, le bruit de leurs ailes est vraiment impressionnant. Le tout en faisant une salade de tomates.

Nous reprenons la route avec toujours ce fameux cliquetis, nous essaierons plus tard de trouver d'où il provient, pour l'instant en face de nous, 2 énormes réacteurs d'une centrale nucléaire.

Arrivés à Orléans, nous faisons une pause au bar "L'escargot", où nous marchandons une bouteille de cidre doux, la patronne bien en forme ramène du brut, en fait tomber une bonne partie sur la table et boit un verre avec nous. Nous repartons guilleret sur nos 2 vélos pour faire encore 10km.
En fin de parcours, nous cherchons désespéramment de l'eau, et c'est M. Mouchard qui remplit nos bouteilles et très gentiment, nous donne 2 pèches de bio de ces vergers qui furent délicieuses pour terminer notre repas.







La lune est presque pleine et nous squattons la pelouse d'un gite, pas de tente ce soir, le ciel est limpide


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lundi 26 août 2013

Un petit Tours

Le 18/08/13 à Candé sur Beuvron
Jour 3 - Etape 3 - 99,8 km

Bonne nuit réparatrice, plein de rêves, il faut dire que le milieu des bois est propice à la rêverie. Petit déj protégé sous l'abri car le temps est gris. Nous prenons la route des bords de Loire quand nous dépasse un groupe de 4 cyclos sport, tenues jaune et bleu. Cela ne va pas se passer aussi facilement que ça et nous prenons leurs roues, nous les talonnons à 28km/h pendant presque 1h, mis à part le moment où il nous a fallu traverser un vide grenier sur les bords de Loire à Brehémont et mettre pied à terre.

Nous continuons notre bonne progression, bien aidé par un vent de dos et aux alentours de Tour, nous discutons avec 2 cyclos qui sont, à nouveau, étonnés par notre parcours, l'un d'eux nous emmènera jusqu'au marché de Tours où nous nous approvisonnons en légumes, fromages et autres victuailles italiennes dont des pâtes fraîches que nous ferons le soir.

Nous décidons de manger rapidement car notre course du matin, nous a grandement ouvert l'appétit, nous choisissons un escalier en face de la Loire pour nous servir de table et confectionner un salade de légumes. Nous repartons et tombons sur un petit bonhomme qui vend ces tomates prés de son jardin partagé, 3 fois moins chers que sur le marché, nous lui en prenons un demi-kilo, histoire de préparer la salade de demain. (et surtout meilleurs que celles du marché!).

Près de la piste cyclable, nous apercevons une aire de repos de gens du voyage où nous nous arrêtons pour nettoyer les gamelles qui résonnaient à chaque trous depuis ce matin, nous en profitons pour nettoyer notre boite à beurre, boite en métal que nous avons ramenée d'Espagne et que nous garnissons à chaque achats, faut dire que l'on en mange du beurre.

Nous passons par Ambroise où nous constatons que le tourisme de masse n'est pas à notre goût et nous nous arrentons plus loin, à un endroit désert pour cueillir des mûres et manger du melon.

Nous avons décidé de prendre une douche aujourd'hui et nous passons devant le camping où Stephen s'était déjà arrêté l'année dernière. Nous nous payons une douche, cela fait du bien, et nous en profitons pour nous changer et laver nos fringues. On ne réalise jamais la dose de crasse qu'elles peuvent contenir. Alors que nous sommes tout propre et sec et que nous allions repartir pour faire encore quelques kilomètres, un grain se rappelle à nous et nous nous abritons sous les arbres. Une fois l'ondée passée, nous continuons 5 km à faible allure, histoire de profiter de notre propreté.

Nous trouvons un coin entre les peupliers parfait pour étendre notre lessive mais le sol est dur car la terre est très sèche du coup nous squattons le champs d'à coté. Nous posons la tente dans le cas où il pleuvrait et nous faisons ces fameuses pâtes fraîches avec chorizo et fromage local, encore un régal ces pâtes ! La nuit est là, pas de pluie, la lune sera bientôt pleine et un troupeau de mouton bêle comme si le loup n'était pas loin. Stephen m'apprendra qu'ils se servent des troupeaux pour nettoyer les bords de Loire.


dimanche 25 août 2013

La route des Vins

Le 17/08/13 le batardeau (prés de Chinon)
Jour 2 - Etape 2 - 99,7 km

Vers 5h du mat, nous sommes réveillés en sursaut par le bruit d'une voiture, nous jetons un coup d’œil pour voir passer un second engin qui ressemble à une estafette de gendarme mais ce ne sont seulement que 2 pécheurs qui rejoignaient leur spot de pèche. Du coup on se rendort, l'abri a bien fonctionné mais les matelas se sont collés à la toile et sont donc humides.

8H levé, petit déj. Nous jetons la confiture de figue qui a tourné et entamons celle à la mure, un vrai régal. Départ 9h30 sous un début de pluie, plutôt des gouttes.

Arrêt dans la boucherie de Saint Mathurin qui se trouve devant une superbe église et qui nous donne l'eau à la bouche avec un étalage de choses à griller au barbecue. Nous en profitons pour acheter à la boulangerie un pâté aux prunes, une spécialité locale, genre pâte feuilletée renversée avec des prunes dedans. Nous décidons de continuer un peu et de trouver un coin ombragé pour déjeuner et faire la sieste. Stephen ronfle pendant que j'entame mon livre.

Nous voyons notre premier animal sauvage, une couleuvre traverse la piste cyclable, pas le temps de dégainer la caméra ou l'APN. Nous passons devant les grandes maisons du Vin qui galonnent la Loire et qui voient s'agglutiner les dizaines de touristes en quête de dégustation. Nous ne sommes pas amateur de vin et passons notre chemin.

Nous bavardons avec quelques cyclos, toujours surpris quand nous leurs disons que nous allons au Cap, il faut dire que c'est notre seconde étape! Nous montons le campement dans une cabane prés d'un lieu nommé l'Embarcadère et nous dînons devant le coucher de soleil sur la Loire.

Pas de moustique ce soir mais lorsque nous roulions, il fallait éviter de parler sinon nous gobions un tas de petits insectes et qui se collaient dans nos poils de bras. Nous finissons par quelques prunes que Stephen a glanées dans les arbres du bord de piste. Nous dormons dans ce qui ressemble à un arrêt de bus au milieu de bois.





samedi 24 août 2013

Le prologue

Le 16/08/13 à Behuard (Ouest Angers)
Jour 1 - Etape 1 - 90 km

Réveillé par l’excitation et le facteur, Xav va se recoucher mais nous nous attendons le Doc qui doit nous amener quelques médicaments à rajouter à notre pharmacie déjà bien chargée. Par contre, il ne se déplace même pas et envoie Cécile à sa place, qui nous remet une ordonnance et quelques conseils de diagnostic.
Du coup on se retrouve tous à boire un thé, ce matin on prend notre temps même si j'aurai aimé partir plus tôt (comme d'hab...). Stephen replie son nouveau matelas (il a lâché son vieux décathlon, pour un plus léger et moins long) et moi j'en profite pour modifier mon annonce répondeur.

10h45, on descend, nos vélos sont toujours attachés (l'angoisse s'ils avaient été volés), quelques copains sont là mais nous décidons de tous partir de mon ancien chez moi. Xav part en camion avec les sacoches et récupérera "Plénitude" afin de nous accompagner dans cette première étape.

Arrivés chez moi, pot d'accueil improvisé, Charles, Anthony, Hervé et Nathalie prennent le petit déj en nous attendant, faut dire qu'on leur avait dit : départ à 9h.

 Il est 11h20, on s'embrasse, on s'étreint. Pascale qui passait par là par haserd, s’arrête pour me faire une biz et prendre une photo. Et puis c'est le départ... Et comme l'accoutumé avec Stephen, il commence à pleuvoir. Tritri, Marmoun, Hervé et Xav se joignent à nous pour les premiers mètres mais les abandons arrivent vite et à la sortie de Nantes, nous ne sommes plus que 3 avec Xav.

Et là dans l'euphorie du départ, on se rend compte que l'on a oublié les produits frais dans le frigo de Xav, déjà qu'on avait failli oublier le fameux chapeau de Stephen. Du coup, arrêt dans un 8 à 8 pour des achats à 50% de réduc, puis repas prêt du plan d'eau de Oudon, petite sieste de 15min puis c'est reparti.

Xav nous quitte avec émotion, à Ancenis, j'ai failli verser ma petite larme. Et voila on file tous les 2 à plus de 20km/h avec le vent dans le dos. Pause au Lenine Café sur l'île Chalonnes, j'ai bu un Chalonnard (Coteaux du Layon + Sirop de Cerise), trop sucré et Stephen un diabolo cassis.

On repart pour une dernière heure de route et l'on termine à Behuard sur le bout d'une île, Stephen fait un abri avec la bâche velcrotée et les sardines de la tente pendant que je fais des pâtes. Ouverture d'une boîte de moule pas fraîche (cela faisait 3 ans qu'elle traînait dans mon placard), tisanes du berger pas très bonne. Il fait nuit et on va se coucher vers 22h, au loin on entend bien les trains Angers/Nantes passés. 

jeudi 15 août 2013

Ca y est, on y est presque !

Et voila, vous qui lirez cet article, vous pourrez vous dire ça y est, ils sont en route.

Les 5 derniers jours ont été riches en émotion, avec les déménagements, le nettoyage et les réparations de la salle de bain, les derniers achats et les aurevoirs de tout le monde. Merci encore, à vous pour tous ces signes d'encouragements et ces signes d'affections.

2 grosses frayeur quand même pour Stephen avec la disparation du sac de couchage qui c'était réfugié dans le placard d'un meuble et moi, avec la disparition de mon porte-feuille (carte bleu et quelques chèques) caché sous un meuble, petits moments de stress.

Ce soir, 15 aout, nous dormons chez Xavier, Catalina et Corentin, avec nos vélos et nos sacoches de prêtes (même si elles ont l'air bien lourdes). Et demain, nous serons sur la route pour rejoindre les alentours d'Angers.


A bientôt pour vous compter nos aventures.

Bon courage ?

Vous avez été nombreux à nous souhaiter bon courage, et je vous en remercie. Mais c'est surtout à vous que nous devrions le souhaiter. C'est vous qui allez rester ici à bosser, voir revenir l'automne puis l'hiver, à se mitoner de bons petits plats et aller au ciné.

Nous nous partons pour 11 mois de vacances à profiter d'être sur nos vélos, je ne dis pas que ce sera facile, que l'on ne va pas en chier mais ce sera avec plaisir. Et puis pas besoin de courage pour pédaler, nos jambes tournent toutes seules.

mardi 13 août 2013

Les déménageurs bretons

Ca y est, j'ai commencé le grand Chambardement, tout ou presque a été mis sous carton. Stephen avait fait de même il y a quelques semaines.

Le camion a été bien rempli et les affaire sont parties se reposer chez mes parents (gros merci à eux), y'a quand même un petit reliquat, car tout ne rentré pas, qu'il va me falloir disperser. Et heureusement que je loue mon appartement meublé car c'est avec un véhicule plus gros et avec plus de sueur, que nous aurions dû nous activer.

Merci à Hervé pour le chariot et Stephen pour les bras, bon un ou 2 verres doivent être cassés mais ce n'est qu'un détail que l'on constatera au retour.

Merci à Xavier pour le prêt de son camion, bon 2 vélos et 2 planches de surf, ça prends déjà de la place.


lundi 12 août 2013

Non je n'ai pas changé d'adresse






Et voici une nouvelle étape de franchi, je viens d'effectuer une réexpédition temporaire de mon courrier, celui-ci arrivera dorénavant chez Xavier, Cata et Corentin.

Tout l'opération a été faite par Internet en moins de 10min.
A noter que l'on peut interrompre le contrat, n'importe quand.

Vous constaterez que cela coûte quand même 41E.





Petite note à ne pas surtout pas oublier et à ne pas faire la veille


"Une fois votre code d'activation reçu, vous devrez vous connecter à nouveau sur notre site pour le saisir et ainsi valider votre contrat. C'est seulement une fois ce code saisi que votre service de réexpédition ou de garde pourra débuter. Nous vous invitons donc à saisir le code dès réception afin que votre contrat puisse débuter à la date choisie.
L'envoi de votre code permet de vous protéger contre des éventuels fraudeurs en garantissant que personne ne réalise d'opération à votre place."
 Donc merci de continuer à m'envoyer des cartes postales.

samedi 10 août 2013

Pot de départ en série

C'est à ces moments là, que l'on sent que le départ approche. C'est avec émotion que je dis au revoir :
Merci à tous ces personnes qui nous soutiennent, et comme le dit Patrick, nous garderons en tête vos encouragements lors des moments difficiles.

vendredi 9 août 2013

Tout feu, tout flamme


Attentifs comme vous l'êtes, vous vous dites mais ils ont déjà un réchaud, et bien oui mais un réchaud à pétrole (bouh!!!!!) et nous, on s'est dit que le bois était une bonne matière renouvelable et économique. Nous avons donc décidé d'acheter un réchaud à bois MF-NG. A vrai dire, je devais racheter la poêle de la popote que nous avions perdu et vu les frais de port du site, j'ai, un peu, eu une pulsion d'achat :-)


Après une petite quête de bois, un petit fagot avec des branches, du diamètre d'un doigt, suffises, on allume des branchages avec de la paille, des feuilles ou un peu de papier et on insert les branchages par les fentes basses.

Nous avons fait le test et en chargeant bien la bête nous n'avons eu aucun difficulté à faire chauffer de l'eau et avoir l'agréable odeur de feu de bois, faut quand même faire attention à pas mettre le feu partout



Du coup, on pense emmener les deux, car dans certaines régions arides, je pense que le bois doit être une denrée précieuse et que pour être discret il nous faudra éviter la fumée.









Avantages : Sources renouvelables, silencieux et conviviale (se retrouver autour d'un feu), sert de BBQ, prend peu de place, garanti à vie et qualité suisse
Inconvénients : Recharger régulièrement, être attentifs pour pas mettre le feu, sali toutes les casseroles et la bouilloire, un peu lourd

En plus, y'a l'option raclette, pour les longues soirée d'hiver

mercredi 7 août 2013

J - 10

Notre reporter de choc, Amélie, toujours présente pour recueillir quelques réponses à des questions pertinentes en vue de notre départ imminent, à écouter ci-dessous




Merci à elle pour cette interview et le picnic Fraise/Chantilly



Suivi à la trace



J’ai la chance d’avoir de nombreux collègues et amis qui m’ont fait l’honneur d’être présent à mon pot de départ (et je les remercie tous chaleureusement), et qui en plus, m’ont offert un beau cadeau :



Ce GPS spécialisé vélo a la particularité d’avoir un système de cartographie et de navigation, une fois les cartes installées.

Là où cela se gâte, c’est que le prix des cartes n’est pas donné, du coup nous utilisons celles fournies par le site OpenStreetMap : 
 « OpenStreetMap est un projet qui a pour but de constituer une base de données cartographiques libre du monde ». Wikipedia




Vous allez me dire qu’est ce qui se passe quand vous n’aurez plus de batterie ? Est-ce que vous faites entièrement confiance aux cartes et à l’électronique pour vous mener à bon port. Et bien non, nous allons quand même utiliser des cartes, histoire de faire de faire du hors piste et de sortir de notre piste.


Comme il fallait s’en procurer pour l’Afrique, nous avons acheté les cartes les plus récentes possibles.
 
Carte Afrique du Nord-Est et Arabie - Carte NATIONAL n°745
Carte Afrique Centre et Sud, Madagascar - Carte NATIONAL n°746






Pour la traversée de l’Europe, nous avons fait appel aux cyclo-campeurs de la CCI  www.cci.asso.fr/‎ via le forum et la réponse a été immédiate, nous serons bien en possession des principales cartes 4 « Danube bike trail » et 6 de L'Atlantique au Rhin.


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mardi 6 août 2013

Silence, ça tourne



J’ai la chance d’avoir de nombreux amis qui m’ont fait l’honneur d’être présent à mon Anniv Party (et je les remercie tous chaleureusement), et qui en plus, m’ont offert un beau cadeau : une caméra Drift HD Ghost, je passe sur les caractéristiques techniques de la bête si ce n’est quelle est super petite et légère.

Cela nous permettra de vous montrer les beaux paysages que nous traverserons, par contre il ne sera pas évident de vous faire un beau film car mise à part Youtube, nous n’aurons pas d’outils pour le montage.

Et puis au moins vous pourrez voir nos têtes.