dimanche 1 juin 2014

Bienvenue en monotonie

16/04/14 à Zimba
Jour 241 - étape 192
 

A nouveau, durand la nuit, les même symptômes que la nuit précédente, des grattages sous la tente mais cette fois ci, cela se prolonge jusqu'au matin et cela ne ressemble pas à un bruit de serpent. Au levé, nous constatons que nous avons posé la tente sur une thermitière et que celles ci avec leurs grosses pinces, ont du se défendre.

Ce matin, malgré les arbres, il y a de la rosée partout sur la tente et sur les grandes herbes. Alors que nous faisons tout sécher, voici qu'apparaissent deux gusses qui disent travailler dans la ferme adjacente, ils nous réclament de l'argent "for drink". Nous leurs donnons 10k pour qu'ils nous laissent tranquillement finir notre petit déjeuner.

La route est un des plus grands axes de la Zambie avec de gros camions qui font la navette depuis Lusaka vers les frontières du sud ouest mais le matin le trafic est plutôt calme. Par contre, la route est monotone, du bush à gauche, du bush à droite, de longues lignes droites, ça monte, ça descend, des panneaux qui indiquent des fermes. Et voilà, nous avons fait 55km en 2h30 avec le vent. Nous nous arrêtons à Kalomo pour le déjeuner et nous voyons arriver Charly sur son vtt, un look de vieux bab soixante huitard avec une jolie barbe rousse. Cela fait 4 ans qu'il voyage, nous raconte le vol de son vélo, ces péripéties d'Éthiopie, la Namibie. Nous restons deux heures à discuter, lui remonte vers l'Europe par l'Afrique de l'ouest, rendez vous est pris à Nantes.

L'après midi aura la même physionomie que le matin, peut être un peu plus de collines, nous ferons des courses dans le marché de la ville de Zomba, marché fait de stand en bois, une partie légumes/poissons séchés et l'autre fringues. Nous passons remplir nos bidons à la station de pompage puis filons vers l'extérieur afin de nous trouver un endroit calme.

Nous suivons un chemin de terre rouge puis un peu d'herbe, au milieu d'un chantier de fabrication de briques et nous stoppons au pied d'un arbre. Trois ados viennent nous demander si nous avons besoin d'aide puis trois gamins viendront discuter avec nous un bon moment. La nuit est déjà tombée, la pleine lune levée et nous leurs demandons de partir lorsque le repas est prêt. La nuit est étoilée et fraîche.