jeudi 19 décembre 2013

Etape longue mais roulante

Le 29/11/13 à Dongola
Jour 106 - Etape 85 - 163km


Levé avant le jour pour bien préparer cette longue journée et pendant que nous préparons des pâtes+riz, nous pouvons voir le levé le soleil sur le temple de Solebe. Pendant que nous mangeons le père de Ahmad nous apportera de quoi boire le thé. Avant de nous lancer dans le désert, nous souhaitons acheter du pain mais nous sommes vendredi et seule chose que nous ferons est réveillé le boulanger. 

Nous prenons la route et la borne kilométrique indique 149km pour Dongola, avec le vent dans le dos cela devrait le faire. Il est 8h30 et il ne fait pas encore trop chaud.
Une route en parfaite asphalte noire entourée de graviers rouges et des bandes jaunes, s'enfonce dans le désert en suivant parallèlement une ligne à haute tension, une route rectiligne qui évite une boucle du Nil.
Ce n'est pas un désert de sable, même s'il y en a mais un désert de rochers noirs déposés partout donnant l'impression parfois de voir au loin des collines recouvertes de pins.
C'est à l'ombre d'un de ces blocs que nous feront notre pause du midi après avoir fait la moitié du chemin. Dans cette petite ombre, bienvenue, que nous ferons à nouveau cuire des pâtes pour nous donner de l'énergie et aue John fera des exercises (parfois ils sont bizarres ces anglais).

Nous repartons et le désert à une nouvelle fois changé,  les rochers disparaissent et seul reste un sable rouge et une grosse montagne au loin. La route ne peut pas être plus direct. Alors que John fait la réflexion que nous n'avons pas vu la bosse d'un dromadaire depuis notre entrée au Soudan, voici que nous croisons 2  caravanes de chameliers dont l'une doit avoir plus de 100 bêtes, voilà il suffisait de demander et les touristes sont contents. 
Nous arrivons à Dongola et premier contrôle de police, mais rien n'à signaler. Nous trouvons un hôtel pas cher et posons les vélos avant d'aller nous balader dans la plus grosse ville du nord Soudan. Café internet fermé, nous nous arrêtons manger un bouch (foul, pain, oignons, tamias) encore un truc plein d'énergie pour les cyclos fatigués pendants ce temps un pépé passe tranquillement sur son âne, pour nous c'est l'émerveillement, pour eux un moyen de transport, la mobylette du coin.
Et enfin je constate que nous sommes dans une ville "africaine", la couleur de la peau est plus que noire, presque bleu.