samedi 14 décembre 2013

Aswan


 4 jours à Aswan à attendre pour mon visa soudanais. Après avoir déposée ma demande mardi, j'étais impatient d'arriver au jeudi. Et ce jeudi c'est à la première heure que je suis devant le consulat, ce n'est pas encore ouvert et j'ai le temps de déjeuner de foul et de pain. Est-ce par ce que je suis arrivé trop tôt mais grosse déception quand la dame des visas me dit qu'il faut revenir dimanche car elle n'a pas pu avoir Khartoum et qu'il me faut prier mon Dieu pour l'obtenir. 



Un peu desappointé, j'ai failli éclater de rire mais je pense que cela n'aurait pas fait avancer ma demande de visa et chacun est libre de croire en ce qu'il veut.
Du coup je passe mon temps à me balader et sur l'île Elephantine, je croise James qui est là pour le Felucca festival (festival de rencontre entre le peuple nubien de l'île et d'autres personnes). Je le suis et découvre un festival alternatif sur la mise en place de petits projets (construction d'un catamaran, de murs, conception d'un spectacle de marionnette et bien d'autres). 


Je reviendrai le vendredi pour travailler avec Mustapha sur une machine dont j'ai eu du mal à savoir à quoi elle servait. Ce soir là, après avoir assisté à une table ronde sur l'avenir de l'île, nous mangeons tous ensemble sur une des felouks amarées sur le nil. L'ambiance est bonne, ce temps d'échange avec d'autres personnes égyptiennes sur des sujets autres que politique changent. Et surtout cela montre que d'autres actions sont possibles pour offrir un avenir meilleur aux égyptiens. 

Les autres soirs, je me balade dans les rues du zouk ou sur la corniche, je profite de passer devant une librairie pour acheter un lexique franco arabe, j'aimerai dire plus de mots que ceux que je connais. Un passage obligé par le cyber café heureusement à coté de l'hôtel.

Le samedi après midi j'irai visiter les tombes des nobles sur la rive ouest mais cela me casse pas trois pattes à un canard, mis à part un point de vue sur le village nubien fait de maison bleu en contre bas.
En soirée, j'en profiterai pour imbiber une partie de mes vêtements avec de l'anti moustique et pour changer ma chaîne de vélo. Le jeudi, j'avais passé mes nerfs en nettoyant mon velo suite à la déception de la non obtention de mon visa.
On est samedi soir et à nouveau l'impatience me gagne d'être au lendemain, je ne prie pas mais écoute la B.O. de stawars pour faire appel à la Force.