En dépit de ce qui est dit dans le lonely
planet de John, la ville de Karima est plaisante, petite et tranquille. Les
gens y passent en provenance de Dongola,
quelques touristes sont là pour visiter les sites.
Nous allons, d'ailleurs, voir les temples de Amun
au pied du Jebel Barkal, puis nous grimpons sur le plateau de celui-ci, alors
que nous sommes en pleine ascension, nous nous retrouvons suivis par 3
militaires. Nous ne saurons jamais s'ils étaient là pour nous surveiller ou pas
mais ils resteront sur cette montagne aussi longtemps que nous y resterons. La
vue y est magnifique à 360°, d'un côté le nil verdoyant et cultivé (surtout des palmiers) et de l'autre le désert
jaune et sec parsemé de collines noires.
Karima c'est aussi son souk où avec l'aide
d'un habitant, j'irai à la recherche d'une béquille comme sur les vélos
africains (c'est à dire installée sous la roue arrière) mais l'installation sur Azimut n'est pas possible.
Qui a dit que l'on ne pouvait pas changer
d'argent à Karima? Je réussis à changer 40E à la banque après en avoir fait 3
autres, une erreur du guichetier m'en donnera 10LS de plus que je rendrai,
l'honnêteté doit aller dans les 2 sens.
Nous passerons souvent acheter des jus de
fruits (bananes, goyaves, hibicus) dans le petit buibui où nous avons mangé la
veille et achetons 1kg de pâtisserie en vue de la traversée du désert.
Seul petit défaut, le cyber café où pendant 30 min
j'ai attendu pour finir par ne pas avoir de connexion internet
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