Le 03/12/13 à Karima
Jour 110 - Etape 89 - 67 km
Il fait, une nouvelle fois, à peine jour quand
nous nous levons et nous déplaçons nos vélos pour ne pas gêner les 2 frères qui
dorment encore. Nous nous mettons au coin de la maison, protégés du vent et
sommes directement vu par les 2 petites jumelles de la maison qui avertissant
leur grand père, biensur il nous offrira le thé avant de partir et ce serait
une offense de refuser mais cela me fait plaisir de partager ces petits moments
où tu sens que les gens sont heureux de t'aider.
Quand nous traversons des villages, c'est
souvent pour apercevoir des habitations vétustes, banlieues pour les pauvres,
juste quelques murs de boue et des enclos faits de bois et de buissons formant
un cercle de 25m2 parfois des chèvres ou des ânes y sont parqués. Quelques
dromadaires sont élevés et nous avons appris par la famille d'hier qu'un
dromadaire se vendait 7000LS, arrivés à El Kurru, John va chercher le gardien des
tombes, c'est comme à fort boyard, c'est lui qui a les clefs mais il nous fait
le ticket et le ticket on l'achète à Karima, ville où nous n'avons pas encore
mis les pédales. Par contre il veut bien nous laisser rentrer pour 100LS mais
sans nous délivrer de ticket, trop louche! Pendant ce temps je reste planter
près des tombes, c'est la sortie de l'école mais cela vava nous ne sommes plus
en égypte et je ne suis pas agressé. Les jeunes filles avec le foulard blanc
viennent même me serrer la main et les garçons s'en prennent à un jeune
dromadaire qu'ils essayent de dresser comme les grands.
En ville nous mangeons comme des ogres, 2 grands
plateaux avec riz et patates, 3 verres de jus, 2 thés et john achète 1kg de
pâtisserie bien sucrée, on dirait que l'on a pas manger depuis 3 jours.
Direction ensuite un petit hôtel sympa maismais le réceptioniste nous dit qu'il
faut.que.nous allions nous enregistrer auprès de la police avant tout. Ce que
nous ferons sans aucun souci avant de pouvoir nous poser un peu à l'hôtel, nous
débarbouiller et laver nos affaires (on aurait dit du cartons tellement, il y
avait de sel et de poussière).
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