vendredi 2 mai 2014

Dimanche d'élection

30/03/14 à Harare
Jour 224 - étape 180 - 98km

Alors que je prépare mon petit déjeuner, j'ai la visite du deputy (proviseur?) qui me demande si la nuit a été bonne, les Zimbabweems sont des gens très prévenants toujours à demander "how are you". Je lui réponds qu'ici tout est calme, il me répondra et Biggles me l'avait dit la veille, ça tombe bien comme c'est jour d'élection en France, que les seuls moments où il y a de la violence, ce sont les périodes d'élection, les clans s'affrontent dans le sang. 

Aujourd'hui c'est dimanche, je me suis dit que la route devrait être moins chargée mais pas du tout, c'est même le contraire. Je suis aussi surpris par le fait que plusieurs fois, j'ai croisé des vélos me venant directement en face à rouler face au sens de circulation. Peut être que cela m'aurai évité de voir de trop près, le visage d'un chauffeur de bus.

Autre moyen de transport dont j'avais oublié le bruit est l'avion, en me rapprochant de la capitale, j'entends de plus en plus de moteur et vois des traces dans le ciel. Pas possible, il aurait pu construire un aéroport directement en pleine brousse pour éviter ces désagréments.

La première partie de la journée est toujours aussi belle avec ces blocs de pierres monstrueusement grands, arrondies tels des seins généreux mais toute beauté à une fin et voici que réapparaissent les cultures et champs, toujours ce maïs, les tournesols et le soja. 

Ma pause thé durera un peu plus longtemps que prévu, j'ai crevé de la roue arrière, je pense que j'ai trop gonflé la chambre à air et que le pneu contenait des grands de sables.

À l'arrivée à Harare, j'aurai le droit de prendre une section à péage et quand je vois l'état dans lequel est la chaussée, heureusement que je n'ai pas payé. Par contre j'ai le droit de monter, sans supplément, et de me retrouver aux environs de 1500m d'altitude et d'avoir ainsi un peu plus de fraîcheur. La partie de la ville que je traverse, n'est qu'une succession de grandes maisons pour riches, beaux jardins verdoyants, grands arbres, pelouses bien tondues.

L'hôtel dans lequel je campe, est dans cette zone, et je me retrouverai à faire des courses à la grande surface "au bon marché" qui ressemble à n'importe quelle grande surface française. Point positif, j'ai pu acheter du bleu en provenance d'Afrique du Sud à mélanger à mes pâtes.

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