lundi 3 mars 2014

Poussière de piste

28/01/13 à Omoraté
Jour 164 - Etape 130 - 79km





Départ un peu plus tard que prévu, une petite alerte sur mon pneu arrière mais un regonflage me permet de me lancer. Nous avons eu plusieurs échos de la piste jusqu'à Omoraté mais dès les premiers mètres, nous la trouvons bonne au roulage. Mais, cela sera encore mieux quand nous tomberons sur la route en construction qui est damée et avec le vent dans le dos, c'est un vrai plaisir. Nous ferons un arrêt thé café au milieu d'une ville qui doit être le campement des ouvriers de la route.

 Sur cette route, nous avons la chance de pouvoir observer un caméléon en pleine traversée, il sera une fois jaune, une fois vert mais impossible de le prendre pour le mettre sur une de nos sacoches rouges. Autre animal visible, de petites antilopes, dik dik, cachés dans les arbustes et qui décampent à notre passage. Dans ce paysage, d'arbustes morts ou sans feuille et les rares arbres feuillus verts, se dressent seulement 2 choses les pylônes téléphoniques avec leur armature en fer et les thermitières en terre ocre d'où sortent de petits oiseaux à la tête rouge.

La route se fait plus sablonneuse donc plus difficile à rouler, nous tombons sur un crâne d'antilope avec de très belles cornes mais trop gros pour le fixer sur mon casque. Nous laisserons passer un convoi de plus de 10 camions qui prend toute la piste et nous envoie plein de poussière. D'ailleurs, nous en finirons recouvert car ajouter à ça, un vent de côté nous en charrie, à notre arrivée à Omoraté.

Nous nous arrêtons au bureau d'immigration pour le tampon de sortie de l'éthiopie et trouvons un de nos petits hôtels favoris.

Le tour de la ville est un vrai régal, on nous regarde plus que nous regardons, les hommes sont élancés, en jupe et tenue tradionnelle, certaines femmes jeunes ou vielles se promènent les seins nus. La rivière Omo est juste derrière notre hôtel, demain nous la traverserons pour quitter l'Ethiopie.

1 commentaire:

  1. Prend soin de toi mon grand. S'il y a des crânes d'antilopes, c'est que ce doit être dangereux. Quelle aventure!
    Bisous

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