Le 15/10/13 à
Besisikli
Jour 61 - Etape 56 - 98 km
Sur le plateau
anatolien, le soleil se lève à 7h, il fait 2,9°
degré lorsque je suis hors de la tente, à le
regarder sortir de terre. Il est rouge sang et
éclaire le tas de pierres à côté duquel nous avons
planté la tente. Ces amas de pierres extraits des
champ, nous servent d'abri contre un léger vent
froid ce qui nous permet de nous réchauffer
pendant le petit dej.
Une fois le soleil
plus haut, nous partons sur une route asphaltée.
Pas beaucoup de voiture et pas de camion. Près
d'un village, deux nuées d'etourneaux jouent à
faire des formes de feu d'artifices dans un ciel
azur. Une fois proche du village, nous pouvons
entendre le bruit énorme qu'ils font dans les
arbres.
Nous
arrivons ensuite à Celtik (fameuse ville connue
pour sa musique), beaucoup de commerces sont
fermés, des enfants nous suivent en nous lançant
des "what your name", seule phrase qu'ils
connaissent. Nous trouvons du pain et comprenons
en voyant les moutons se faire débiter que
aujourd'hui est un jour spécial.
Après la pause du
midi, nous longeons des marais presque assèchés
ainsi qu'un étang, malgré cette présence d'eau,
les terres sont de plus en plus sèches et jaunies
par le soleil.
Dans chaque petit
villages que nous traversons les enfants veulent
que nous nous arretions, les adultes aussi pour
que nous prenions le thé ce que nous ferons à un
croisement avec une 2x2 voie. Une pause thé où
nous arrivons à dialoguer un minimum et sortons
souvent la carte ce qui permet à chacun de donner
son avis sur le futur trajet à prendre.
Nous
repartons par cette 2x2 voie qui se termine en
route à gravier (elle semble en cours de
construction), lorsque des voitures nous doublent,
elles soulèvent tellement de poussières qu'on se
croirait dans le brouillard.
Nous finissons la
journée tranquillement, sur le bord de la route,
nous apercevons régulièrement des rapaces souvent
assez grands, nous nous laissons penser que ce
sont des aigles. De mon côté, j'entrevois un
animal, un peu plus gros qu'un renard, bondir dans
les près fauchés, Stephen a lu qu'il y a des
coyotes, on imaginera que c'était ça.
Pour
finir, nous arrivons à Besisikli, où la plus
grande partie des maisons sont délabrées ou en
ruine. Nous apprendrons par un habitant, que de
nombreuses personnes du village sont partis à
Konya (la "grosse" ville) pour trouver du boulot.
Nous squattons la dernière maison du village, bien
sur abandonnée sauf par un chouette. Nous faisons
le feu à l'intérieur de la maison et dormirons
sous un toit
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