lundi 4 novembre 2013

Far East

Le 15/10/13 à Besisikli
Jour 61 - Etape 56 - 98 km


Sur le plateau anatolien, le soleil se lève à 7h, il fait 2,9° degré lorsque je suis hors de la tente, à le regarder sortir de terre. Il est rouge sang et éclaire le tas de pierres à côté duquel nous avons planté la tente. Ces amas de pierres extraits des champ, nous servent d'abri contre un léger vent froid ce qui nous permet de nous réchauffer pendant le petit dej.

Une fois le soleil plus haut, nous partons sur une route asphaltée. Pas beaucoup de voiture et pas de camion. Près d'un village, deux nuées d'etourneaux jouent à faire des formes de feu d'artifices dans un ciel azur. Une fois proche du village, nous pouvons entendre le bruit énorme qu'ils font dans les arbres.

Nous arrivons ensuite à Celtik (fameuse ville connue pour sa musique), beaucoup de commerces sont fermés, des enfants nous suivent en nous lançant des "what your name", seule phrase qu'ils connaissent. Nous trouvons du pain et comprenons en voyant les moutons se faire débiter que aujourd'hui est un jour spécial.

Après la pause du midi, nous longeons des marais presque assèchés ainsi qu'un étang, malgré cette présence d'eau, les terres sont de plus en plus sèches et jaunies par le soleil.
Dans chaque petit villages que nous traversons les enfants veulent que nous nous arretions, les adultes aussi pour que nous prenions le thé ce que nous ferons à un croisement avec une 2x2 voie. Une pause thé où nous arrivons à dialoguer un minimum et sortons souvent la carte ce qui permet à chacun de donner son avis sur le futur trajet à prendre. 
Nous repartons par cette 2x2 voie qui se termine en route à gravier (elle semble en cours de construction), lorsque des voitures nous doublent, elles soulèvent tellement de poussières qu'on se croirait dans le brouillard.

Nous finissons la journée tranquillement, sur le bord de la route, nous apercevons régulièrement des rapaces souvent assez grands, nous nous laissons penser que ce sont des aigles. De mon côté, j'entrevois un animal, un peu plus gros qu'un renard, bondir dans les près fauchés, Stephen a lu qu'il y a des coyotes, on imaginera que c'était ça.

Pour finir, nous arrivons à Besisikli, où la plus grande partie des maisons sont délabrées ou en ruine. Nous apprendrons par un habitant, que de nombreuses personnes du village sont partis à Konya (la "grosse" ville) pour trouver du boulot. Nous squattons la dernière maison du village, bien sur abandonnée sauf par un chouette. Nous faisons le feu à l'intérieur de la maison et dormirons sous un toit

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