Le 17/10/13 à Golyazi
Jour 63 - Etape 58 - 27 km
Parfois certaine journée, il faut
savoir jongler avec ces envies et ce martin a débuté comme une de
ces journées. Déjà, le froid se fait moins sentir sous la tente,
bon signe, oui sauf que dehors, même si j'ai pu entrevoir le soleil
se levait sur les montagnes à l'est et que le pic Hasan Daji était
bien visible, derrière nous à l'ouest des nuages gris étaient
entrain de s'ammonceler. La moitié du ciel était déjà englobée,
le temps de prendre le petit déjeuner, le cul dans la paille, à
regarder un troupeau de moutons foncé droit sur nous telle une
tondeuse, que le soleil s'était glissé sous son duvet de laine
grise.
L'envie de suivre le chemin le plus
court et le moins chargé en voiture mais qui nous fera faire 10km en
1h20 en ayant pousser le vélo dans la poussière de terre et dans
les champs à 3km/h, car ce court-circuit avait disparu, nous
obligeant à rapidement retrouver une surface asphaltée.
Envie de rouler contre un vent qui
nous vient en pleine face sud-est, nous obligeant à rouler entre
9km/h et 12km/h, en recevant de temps en temps de grosses gouttes
d'une pluie chaude et poussièreuse, mouillant à peine nos shorts,
rien à voir avec notre crachin breton.
Envie de s'arrêter au bout de 27km, de
laisser les éléments se déchaîner quand, nous, nous restons au
chaude au sec dans un cyber café pour y passer 7h à mettre à jour
le blog, envoyer des mails et faire quelques recherches, tout cela
entourés d'une nuée de gamins virvoltant et criant, regardant sans
cesse, ce que 2 touristes peuvent bien faire dans leur petit
village.
Envie de repartir le lendemain après
avoir passé une bonne nuit dans la maison affairente à la mosquée,
grâce à l'aide de Omer, un turque vivant en Allemagne qui après
nous avoir rencontré à la station essence, nous a amené au cyber
café, acheté du bon pain, puis nous a trouvé un endroit pour
dormir avec l'aide de l'imam. Là nous avons pu réaliser nos envies
de prendre une bonne douche chaude et de laver quelques affaires qui
espérons le, sécherons durant la nuit avec l'aide de ce fort vent
chaud.
Demain sera un autre jour avec d'autres
envies mais reviendront celles, quotidiennes de découvrir ce qu'il y
a derrière une bute, à la sortie d'un virage et le sourire des gens
qui font la motivation de ce voyage.
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