mercredi 18 septembre 2013

Se suivre comme son ombre

 Toujours.
Tel est le quotidien d'un voyage á 2 á vélo. 
Se suivre car l'on n'a qu'un tout pour deux entiers.
Pas la moitié l'un de l'autre
Chacun est tout mais chacun peut défaillir sans l'autre

Les grandes villes sont des respirations.
On s'autorise la séparation
Le point de chute commun est oasis
Le youth hostel, maison de retraite pour jeunes nous connecte
Intraconnection, interconnections, reconnections
Une langue commune, pas maternelle
des lieux communs, sempiternels
Comme un champ, comme une route tracée

Et parfois se sentir comme une vieille carcasse désossée tirant un chargement vide de sens.
A l'abri sous un toit pour ne pas filer droit dans le mur


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