11/09/15 à Betta
Etape 223 - 46km
Tout est fin prêt rapidement et nous pouvons aller nous coucher avec un plaisir non dissimulé et une certaine appréhension. Dans la nuit Amélie me réveille car chose extraordinaire, il pleut sur le toit, bon ce sera trois gouttes, une pissé de moineaux comme dirait Stephen. Chose moins extraordinaire au réveil, un vent à décorner un oryx s'est levé et souffle en bourrasque. Isetta nous dira que les mois d'août et septembre sont les mois les plus venteux de l'année. Malgré cela et après un petit thé, nous prenons enfin la route, pour seulement 100m, car j'ai monté mon cale pied à l'envers, faux départ.
Nous voilà sur nos montures, le panneau werelend "le bout du monde" sera le départ de notre nouvelle aventure.
Force est de constater que tel Ulysse nous devons affronter une nouvelle épreuve, ce vent puissant qui vient du sud est. Nous faisons poussivement nos 5 premiers kilomètre sur la piste en 30min, mais nous avons le sourire. En plus, le ciel est couvert ce qui permet une certaine fraîcheur dans le printemps qui s'annonce dans l'hémisphère sud. Amélie a fait chausser de nouveaux pneus à son vélo, plus large ceux ci agrippent encore mieux la piste et lui donne le morale, le souvenir et lieu de la chute ne sont pas très loin.
Nous bifurquons vers la droite, le vent cette fois ci nous vient de travers, nous avançons mieux et retrouvons les paysages magnifiques de ce far west namibien. La piste longue, une montagne et nous revoilà le vent dans le nez, les petites buttes de sable rouge mettent un temps fou à se rapprocher, une fois passée un autre point de mire mettra son temps pour être dépassé.
Les souvenirs et les habitudes reviennent, nous cuisinons des pâtes à l'abri d'un bungalow d'un lodge où nous voulions nous restaurer.
Nous repartons et le vent est encore plus fort dans l'après midi. Betta qui a été par deux fois, notre point de passage, se fait désirer. Nous apercevons au loin son réservoir d'eau et son éolienne, plus nous piquons vers l'est et plus le vent forci. Nous y arrivons enfin, pour une reprise cela a été un peu dur. Ce soir les étirements seront nécessaires si nous voulons atteindre le Cape à temps mais surtout si ce vent persiste à vouloir nous empêcher de rouler.
Un plaisir de te relire.
RépondreSupprimerBonne route à vous 2