mardi 19 novembre 2013

Que de poussière

Le 08/11/13 à El minya
Jour 84 - Etape 71 - 110 km

Mes amis les moustiques ont du trouver un passage sous la moustiquaire ou j'ai sûrement la montée comme un pied car ce matin j'ai les mains couvertes de points rouges et j'ai l'impression que sur mon crane, c'est pareil. Mais bon, malgré ça, j'ai bien dormi sur ce matelas de feuilles mortes.


Depuis mon départ du Caire, je n'ai pas revu le Nil en effet je suis sur un 2x2 voies qui suit un canal d'une vingtaine de mètres de largeur où sont raccordées les pompes d'irrigation. Je dis 2x2 voies mais seule lapartie gauche est utilisée par les camions et les voitures, la partie droite est pour les motos, vélos, charrettes, ânes. Parfois cette partie s'arrête soudainement pour reprendre 100m plus loin et il m'est arrivé de devoir rebrousser chemin car la partie gauche de la route avait continué son chemin et qu'un canal s'était immiscé dans l'intervalle.
 Seul aussi sur cette 2x2 voies car nous sommes vendredi et donc personne ne passe ce matin, cela me laisse le temps d'admirer le paysage sans devoir faire attention à tout ce qui traine. Je peux apercevoir la rive gauche du Nil car celle ci s'élève à 239m et forme une belle falaise.

Dans les champs, l'irrigation bat son plein, l'eau se déverse dans de petites parcelles où des hommes labourent directement à la binette, je suppose qu'un tracteur ne ferait que s'y embourber.

Je passe un barrage de flic qui contrôle mon passeport, ce sera l'occasion de boire un thé avec eux, avant qu'ils ne me relachent, tout est "safe". J'en passerai un autre dans l'après midi avec beaucoup plus de militaires et des tanks mais rien d'anormal pour un vendredi.
Les égyptiens sont nombreux à me lancer des "welcome in égypte" et à vouloir que je m'arrête, le midi ils m'offriront le thé après déjeuner.

À el minya, je tenterai en vain de me faire héberger dans : un complexe sportif, l'armée, la police et même un café billard avant de faire plusieurs hôtels. J'en choisirai un pas trop cher mais on y entend bien les trains qui sifflent. Il y a un balcon et j'y ferai cuire des pâtes.

Par contre, je constaterai avec la douche que ce pays transporte une tonne de poussière qui s'immisce partout, c'est particulièrement visible sur ma peau et mon t-shirt. Je comprends pourquoi les égyptiens lavent régulièrement leurs voitures, cirent leurs chaussures et arrosent généreusement  le sol. Cela me paraît toujours étonnant dans ce pays sec mais l'eau ne manque pas.

2 commentaires:

  1. Bravo pour le parcours effectué jusque là ! Une belle leçon de persévérance. Bon voyage et bonne chance pour la suite ;-)

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  2. Jéjé la bricole20 novembre 2013 à 10:03

    Salut Aurélien,
    toutes mes félicitations pour ton parcours déjà effectué. Tu attaques l'Afrique en solo apparemment, chapeau l'artiste. En tout cas, je t'attends de pied ferme pour ton retour et la MEGA fiesta. A bientôt et garde la patate ;-)

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