mardi 26 novembre 2013

Liberté retrouvée

Le 13/11/13 à Luxor
Jour 89 - Etape 76 - 89 km
 

Enfin je retrouve ce sentiment de liberté de rouler sans être suivi et tout de suite, j'ai l'impression que les égyptiens sont plus réceptifs et enthousiastes quand ils me voient. Ce matin, le réceptionniste a quand même appelé quelqu'un mais soit personne n'est venu, soit je suis parti par la mauvaise route. Je suis repassé sur la rive ouest car la distance vers Luxor est plus courte à ce qui paraît sur la carte, mais c'est en prenant la western désert road et moi je passe par une route parallèle longeant toujours un canal. Sur le bord de la route, dans les cafés de nombreux hommes fument la chicha. 


Aux intersections avec les villages, j'aperçois quelques hommes en djelaba avec des fusils qui semblent être là pour surveiller, peut-être des milices ou des policiers en civil. Maintenant que je ne suis plus accompagné, je retrouve ces jeunes gamins en moto qui commencent par me parler puis qui me demandent de l'argent, voir veulent prendre mes savates heureusement attachées à mon sac. J'ai même eu une petite frayeur quand l'un d'eux a mis la main à sa poche, j'ai cru qu'il sortait une arme mais il voulait surtout me montrer ce qu'ils attendaient de moi. Au bout d'un moment voyant que je ne suis pas réceptif, ils lâcherons l'affaire.
 
Dernier contrôle de police, avec arrêt thé avant d'arriver à Luxor où je tente de trouver l'Al Salam camp, seul, mais pas aider par google j'ai pris une mauvaise indication la veille, je me fais 20km en plus afin de retrouver un pont et atteindre la ville de Luxor sur la rive est.
 



Je tente d'appeler avec mon portable mais un message en arabe ne m'aidera pas trop. À Luxor je trouve un net café et une personne m'aidera à contacter Ahmed (il s'avère que le message en arabe expliquait le mise en place d'une nouvelle numérotation, un 0 à rajouter en plein milieu du numéro). Il me faut une nouvelle fois passer sur la rive ouest moins touristique pour atteindre le camp et pour cela heureusement qu'il y a un ferry public. Sauf qu'une fois le vélo descendu par les marches et posé dans le bateau, un autre navire arrive. Toute la foule se déplace et je dois bouger le vélo rapidement car le bateau est presque entrain de partir. À l'arrêt, quelques personnes et Ahmed venu à ma rencontre, m'aideront à remonter le vélo sur la berge. L'Al Salam camp est un endroit fort sommaire, fait de petites cahuttes en bambou avec de grands préaux. Ahmed parle un bon anglais et nous discutons politique comme souvent en Égypte. Le tourisme à Luxor, où 85% de la population en vie, est en pleine crise et il est content de me voir là.

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