Il a plu toute la nuit et le
réveil est plus difficile quand on se dit qu'il va falloir affronter le froid
et la pluie pour défaire les tentes. Nous prenons le petit dej sous l'abside
avec un bon thé chaud pour se réchauffer ensuite c'est le départ enfin presque
car le chemin de terre par lequel nous sommes arrivés la veille, est détrempé.
La paille plus la boue s'accumulent dans mes freins. Et avant d'atteindre la
grande route, nous enlevons une masse énorme qui m'aurait empêché de rouler et
freiner. Alors que d'habitude, le but est d'éviter les flaques, là, j'essaye de
passer au travers d'un maximum afin de nettoyer mon vélo qui ressemble à un
vieux tas de boue, il est pas beau à voir et mes sacoches non plus.
Nous quittons la grand route pour
de petits chemins et croisons un couple de cyclo, dont l'un d'eux, nous lance
un "good luck for...", nous comprendrons plus tard que cela devait
êtes "for the trail", vu le chemin gadouilleux que nous empruntons.
Nous passons à côté d'un champs de citrouille écrasée dont les corbeaux se
délectent, nous en glanons une pour le soir. Le chemin est coriace mais
cela va mis à part une petit chute pour Stephen qui arrachera les serres câbles
de sa cagette.
Il pleut toujours, nous passons à Acs où il nous faut faire des courses pour dimanche. Le village me donne
l'impression d'une ville du far west avec peu d'enseigne pour savoir quels sont
les types de magasins, des avancés de toit et des barres métalliques pour poser
ces vélos. Nous décidons de nous faire un resto mais rien en vue, dans le saloon
du coin, un habitant nous indique un lieu et nous rentrons dans ce qui
ressemble à une grande pâtisserie avec un étale de gâteaux plus alléchants, les
uns que les autres. Au menu soupe de poulet au knoki, accompagnée d'un peu
d'harissa puis viande panée et patates. Tout au long du repas, des clients
viennent chercher d'énormes gâteaux avec plein de crème, du coup en dessert, je
m'en prends une part avec crème et fruits rouges, délicieux!
Il nous faut reprendre la route
et atteindre Komarom d'où Amélie prendra son train. Nous sillonnons la ville,
essayons de voir les châteaux qui sont recouverts de végétation ou fermés, le
manoir est fermé, le tout sous une pluie intermittente. Nous cherchons un lieu
au sec pour dormir mais difficile tout est fermé sous cadenas et les hongrois
ont de hauts portails avec de gros chiens.
Pour finir nous trouvons un
chemin où un endroit herbeux avec une cabane, nous accueille. Nous faisons sécher les tentes sous un grand noyer et faisons la cuisine sur le perron de la
maison fermée à clef.
Blog, photos, vidéos !!! Pour un peu on aurait du mal à vous suivre ;-) Il y a des photos vraiment superbes dans les albums "une paire par jour" et "jour après jour". Un régal! Comme ces pâtisserie qui jalonnent votre périple. Bravo et MERCI
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