Le 18/11/13 à Daraw
Jour 94 - Etape 79 - 70 km
Ce
matin, le départ a été mouvementé en effet j'ai eu la mauvaise idée de
descendre au moment où les écoliers, tous vêtus de leur chemise bleue,
rentraient en classe et comme il m'a fallu descendre Azimut non chargé
(il y avait quelques marches), il y a eu rapidement un attroupement
autour de moi, chacun voulant jouer de ma sonnette. Le temps que je
mette mes derniers sacoches il y avait au moins 50 garçons qui
voulaient toucher à tout, heureusement que tout est attaché ensemble.
Comme je sentais que la tension montait, j'ai ficelé les dernières affaires et me suis "enfui", les gamins me poursuivant en criant et tapant sur mon bidon à l'arrière. Cela me servira de leçon et procéderais d'une autre manière la prochaine fois.
Comme je sentais que la tension montait, j'ai ficelé les dernières affaires et me suis "enfui", les gamins me poursuivant en criant et tapant sur mon bidon à l'arrière. Cela me servira de leçon et procéderais d'une autre manière la prochaine fois.
Je
traverse à nouveau le nil et trouve un peu de tranquillité dans le
désert, la route s'éloignant pour un temps de la vallée, cela faisait
longtemps que je n'avais pas roulé 1 km sans voir personne.
Et je passe le cap des 7000 km de voyage, avec quelques fleurs rouges pour me changer des couleurs sèches du désert.
Et je passe le cap des 7000 km de voyage, avec quelques fleurs rouges pour me changer des couleurs sèches du désert.
Puis
retour près des cultures, à droite les palmiers et à gauche les
habitations, les pieds dans le sable. Je prendrai mon petit déjeuner à
l'égyptienne et discuterai une nouvelle fois politique du pays,
l'opinion de mon interlocuteur étant à l'opposé de celle de la personne
d'hier soir au café. Un camp traite l'autre de terroriste (aidé par une
propagande audio visuel) et l'autre le traitant de nazi, tout cela dans
une entente relative.
Depuis
quelque temps que je me rapproche du sud, je constate un changement
dans la physionomie des visages, la peau se fait plus foncée presque
noir, les hommes ont le visage anguleux et les femmes sont plus rondes,
vêtues toutes de noir.
Je traverse quelques villages nubiens, maisons basses peintes en bleu,
inscriptions relatives au pèlerinage de la Mecque, visible en façades.
Je m'arrêtes dans un parc et Hamed, habillé de sa djelaba marron, vient
m'apporter un thé. Nous discutons, il tient un petit net café
playstation avec 3 ordis qui se battent en duel.
Arrivé
à Kom Ombo, je pensais tomber sur un village typiquement nubien comme
j'avais cru le lire dans un guide mais la ville n'est qu'une suite de
réparateurs de voitures. Du coup, je prolonge jusqu'à Daraw, où je
souhaite passer la nuit afin d'aller voir le marché à bestiaux le
lendemain.
profite d'un checkpoint policier pour demander où planter la tente. Pas à l'extérieur et dans un hôtel d'après le gradé. Coup de chance, des ambulanciers sont situés juste à côté et je m'invite à dormir dans une de leur petite pièce. Lors de la soirée, nous arrivons à échanger un petit peu mais ils parlent très peu anglais. À la télé nous apprendrons qu'il y a eu un assassinat au Caire mais j'aurai du mal à en savoir plus.
profite d'un checkpoint policier pour demander où planter la tente. Pas à l'extérieur et dans un hôtel d'après le gradé. Coup de chance, des ambulanciers sont situés juste à côté et je m'invite à dormir dans une de leur petite pièce. Lors de la soirée, nous arrivons à échanger un petit peu mais ils parlent très peu anglais. À la télé nous apprendrons qu'il y a eu un assassinat au Caire mais j'aurai du mal à en savoir plus.
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