Le 19/11/13 à Aswan
Jour 95 - Etape 80 - 64 km
Je
me réveille plusieurs fois pendant la nuit, la pièce où je dors, est
envahie de mouches et de moustiques, il faut dire aussi que l'endroit
n'est pas très clean. Je ne sais pas l'heure qu'il est car dans la pièce
voisine, un néon est resté allumé toute la nuit.
Dès
mon levé, je repars vers Daraw afin de trouver ce fameux marché à
bestiaux et après avoir plusieurs fois demandé mon chemin à coup de
"gamal" (chameau en arabe), j'arrive à repérer l'endroit d'où une
clameur s'élève. Ce qui caractérise le mieux ce marché est Anarchie, à
coup de klaxon, on essaye d'y entrer ou d'en sortir. Je me faufile
parmis tous les véhicules et m'arrête devant un vendeur de thé. Le temps
que je commande un thé et le boive, plusieurs gamins tournent déjà
autour de mon vélo, et comme je l'ai mis contre un muret, bête comme je
suis, je ne vois pas que l'un des gamins dévisse mon bouchon de chambre à
air et le vole. Je ne sais pas à quoi cela lui servira. Du coup je
demande au cafetier si je peux entreposer Azimut à l'intérieur le temps
que je fasse un tour, heureusement qu'il accepte sinon je n'aurais pas
pu me déplacer dans cette foule d'homme (biensur) et de bêtes.
Le marché se divise en différents secteurs en fonction des bêtes : dromadaires, vaches, buffles, ânes, chèvres et moutons et parmis tout cela des pickups bien "rangés". Des tentes bédouines sont dressées et on y boit le thé ou le café en discutant les prix, des liasses sont échangées et des hommes repartent avec une chèvre sous le bras ou en tirant un veau.
Le marché se divise en différents secteurs en fonction des bêtes : dromadaires, vaches, buffles, ânes, chèvres et moutons et parmis tout cela des pickups bien "rangés". Des tentes bédouines sont dressées et on y boit le thé ou le café en discutant les prix, des liasses sont échangées et des hommes repartent avec une chèvre sous le bras ou en tirant un veau.
Ensuite
direction Aswan qui n'est pas loin, j'arriverai pour midi mais crains
que le consultat du soudan soit fermé. Surtout que celui-ci a changé de
place, il se situe en dehors de la ville après l'hôpital Mme Moubarak et
du stadium, heureusement qu'une personne de la chambre d'agriculture
m'y conduira. Un formulaire à remplir, 2 photos, une copie de mon
passeport et la personne me dit dimanche. Je lui réponds que j'ai besoin
du visa pour acheter mon billet, elle me réponds de revenir jeudi que
d'ici là, elle l'aura peut-être être fait. Je discute un peu avec les
soudanais qui travaillent au consultat, ils me font bonne impression.
Je
pars à la recherche du camping dont j'ai trouvé quelques infos sur le
net mais celui-ci comme à Luxor est sur l'autre rive. Pour accéder au
ferry, il me faut descendre Azimut chargé sur une vingtaine de marche et
arrivé en bas, on me demande 25LE au lieu de 1LE, j'essaye de marchander
mais ils me veulent pas céder. Cela m'énerve et du coup je décide de
rester sur cette rive dans un hôtel avec piscine à 65LE la nuit. Cela me
permettra de poser mon vélo et éventuellement d'aller sur l'autre coté
voir le camps.
Le
soir après une petite pause dans la piscine, je trouve un café où
j'espère voir le match de foot de l'équipe de France mais ce sera que Suède Portugal. À un moment, une manif pro morsi est passée à coté de
moi et j'ai eu un moment d'inquiétude, vu les policiers et l'armée qu'il
y a de cantonner ici mais aucun débordement. La soirée se déroulera
calmement au milieu des égyptiens qui fument la chicha et jouent au
domino.
Ne pas vouloir payer 25LE pour en payer 65, c'est une belle négociation ça. J'espère que la piscine était bien.
RépondreSupprimerBisous mon grand.