Le 29/11/13 à Dongola
Jour 106 - Etape 85 - 163km
Levé avant le jour pour bien préparer cette
longue journée et pendant que nous préparons des pâtes+riz, nous pouvons voir
le levé le soleil sur le temple de Solebe. Pendant que nous mangeons le père de Ahmad nous apportera de quoi boire le thé. Avant de nous lancer dans le désert,
nous souhaitons acheter du pain mais nous sommes vendredi et seule chose que
nous ferons est réveillé le boulanger.
Nous prenons la route et la borne kilométrique indique 149km pour Dongola, avec le vent dans le dos cela devrait le faire. Il est 8h30 et il ne fait pas encore trop chaud.
Nous prenons la route et la borne kilométrique indique 149km pour Dongola, avec le vent dans le dos cela devrait le faire. Il est 8h30 et il ne fait pas encore trop chaud.
Une route en parfaite asphalte noire entourée
de graviers rouges et des bandes jaunes, s'enfonce dans le désert en suivant
parallèlement une ligne à haute tension, une route rectiligne qui évite une
boucle du Nil.
Ce n'est pas un désert de sable, même s'il y
en a mais un désert de rochers noirs déposés partout donnant l'impression
parfois de voir au loin des collines recouvertes de pins.
C'est à l'ombre d'un de ces blocs que nous
feront notre pause du midi après avoir fait la moitié du chemin. Dans cette
petite ombre, bienvenue, que nous ferons à nouveau cuire des pâtes pour nous
donner de l'énergie et aue John fera des exercises (parfois ils sont bizarres ces anglais).
Nous repartons et le désert à une nouvelle
fois changé, les rochers disparaissent
et seul reste un sable rouge et une grosse montagne au loin. La route ne peut
pas être plus direct. Alors que John fait la réflexion que nous n'avons pas vu
la bosse d'un dromadaire depuis notre entrée au Soudan, voici que nous croisons
2 caravanes de chameliers dont l'une
doit avoir plus de 100 bêtes, voilà il suffisait de demander et les touristes
sont contents.
Nous arrivons à Dongola et premier contrôle de
police, mais rien n'à signaler. Nous trouvons un hôtel pas cher et posons
les vélos avant d'aller nous balader dans la plus grosse ville du nord Soudan.
Café internet fermé, nous nous arrêtons manger un bouch (foul, pain, oignons,
tamias) encore un truc plein d'énergie pour les cyclos fatigués pendants ce
temps un pépé passe tranquillement sur son âne, pour nous c'est
l'émerveillement, pour eux un moyen de transport, la mobylette du coin.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire