Ce matin, peu après l'appel du muezzin, nous sommes réveillés par le concert que donnent les ouvriers avec leurs marteaux accompagnés par un petit oiseau posé sur le muret en parpaing qui entoure la maison.
Le jour est juste levé et on distingue à peine la barrière de montagnes derrière l'immeuble en construction sur lequel les ouvriers s'agitent. Nous n'attendons pas que le jour se lève, nous remballons la bâche et nos affaires et filons à l'anglaise. Nous prendrons le petit dej 1 km plus loin, au soleil levant, il faut dire qu'il fait 1° et qu'il y a encore du givre sur les parebrises des voitures.
Petit dej au soleil, confiture de rose,
simuli de nutela, miel de pin, arrosé de thé avec vu sur les
montagnes, c'est magique et cela nous donne des forces pour attaquer
la descente.
Mais peu de temps après nous nous
arrêtons au centre de Camardi car c'est jour de marché. Nous
faisons des achats de légumes et raisins secs qui abondent. Les
hommes se baladent presque tous avec un pantalon traditionnel très
ample entre les cuisses.
À un stand de raisins secs, nous avons le droit de goûter à un plat de tripes avec (?) sur du pain accompagné de thé préparé par la maman, à 10h ça fait son effet.
À un stand de raisins secs, nous avons le droit de goûter à un plat de tripes avec (?) sur du pain accompagné de thé préparé par la maman, à 10h ça fait son effet.
Nous repartons et tout roule, soleil, descente et nous stoppons à Kamish pour une pause thé, Stephen décide de s'acheter un de ces fameux pantalon, le vendeur arrivera à lui trouver sa taille. Pendant ce temps là, le vendeur de çai amène son vélo pour un petit checkup, tout cela entouré de multiples yeux. Cela va quand même durer plus de 2 heures, nous devons changer le derailleur avec un d'occasion, dégoté chez un vendeur du coin, changement de câble, coups de marteau, forçage avec la pince. Nous ferons le maximum avec les moyens mis à notre disposition, au moins quelques vitesses peuvent passer et nous ne voulons pas empirer les choses. Le cafetier est content et nous offrira le repas et les thés. Nous repartons et cela descend bien si bien qu'à un moment on est obligé de regrimper de 500m environ. Petite pause pâtisserie (même si on a pas fait de gros efforts dans la journée), on nous offre le thé.
Puis nous trouvons hors du village, un
chemin qui nous mène dans les pins sans être vus, par contre
difficile d'avoir un espace plan du coup on est obligé d'enlever
pierres, pommes de pin et bois.
Pas loin de nous, il doit y avoir un
berger car nous entendons les cloches de ces bêtes, nous sommes à
1280m et il ne fait toujours pas chaud alors que nous sommes à moins
de 100m de la mer.
J'aime bien visiter la Turquie avec vous...
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