Le 01/11/13 au Caire
Jour 78 - Etape 69 - 8 km
La nuit a été courte dans un parc de larnaca,
l'excitation du départ et la séparation y sont pour quelque chose. Nous
terminons nos pots de confiture et de miel, cela a des airs de dernières
séances ou de sene#. Puis direction l'aéroport, Stephen réussit à se faire
emmener avec mon gros carton et je roule seul pour aller jusque làbas. Ce n'est
vraiment pas très loin. Je passe devant un lac salé, on dirait qu'il à neigé,
pas de flamands roses en vue.
Nous avons prévu large ce qui nous permet de
démonter entièrement azimut du derailleur aux pédales en passant par la fourche
afin qu'il rentre dans son carton. J'arrive même à remplir cette boite avec
toutes les sacoches vidées et les affaires éparpillées. Je n'ai gardé que le
sac transversal bien rempli de choses lourdes et ma sacoches de guidon.
J'essaye de diminuer le poids total car je suis inquiet de l'excédent que je
vais devoir payer. Démontage et rangement, le tout est fait en 3h ce qui nous
laisser 5h à errer dans l'aéroport. On lit, j'écris et essaye de contacter
pierre yves et jérôme pour un hébergement au Caire.
Au checkin nous prenons nos billets, et bonne
surprise pas de surplus à payer, ils ne pèseront même pas le carton. Nous
passons le contrôle sans souci, le couteau est parti en soute par contre
l'heure approche et toujours pas de nouvelles du caire, heureusement une jeune
égyptienne me prêtera son portable, je pourrais utiliser skype et savoir où
dormir ce soir.Nous embarquons, le vol se déroule bien, il faut dire qu'il me
dure que 1h30. À l'arrivée au Caire, nous nous separons rapidement après
quelques mots d'encouragement, nous nous.donnerons des nouvelles et nous
reverons dans 8 mois, chacun devra faire attention à soit.
Ça y est, je suis seul mais pas sur mon vélo.
Le carton n'est pas descendu du tapis roulant avec les autres bagages, première
angoisse, quelques questions au service de bagagerie #, l'angoisse monte,
j'attends, puis un gars arrive, poussant un chariot avec mon carton. Et là,
grosse angoisse, le haut du carton est ouvert mais il s'avère que c'est le
fond. Premier coup d'oeil, tout à l'air présent, il semble d'après ce que je
comprends qu'il s'est ouvert en le portant et que tout a été remis dedans. Bon
ça commence bien, je sors du terminal et il me faut trouver un taxi pour
zamalek, le quartier huppé du caire, aucun souci dès que l'on sort on est
littéralement alpagé par une horde de
taximan et il faut savoir faire baisser
les prix. Le mien charge le carton sur la galerie du toit, l'arnache comme il
peut, j'y ai remis du duketape mais peut-être pas assez, vu l'allure où il va.Après
7 checkpoint militaires, fouille de mes affaires afin d'y déceler des armes
(par contre personne n'a regardé dans ma boite) et passage au milieu des tanks
avec comme laisser passer mon passeport. J'arrive chez jérôme où nous passons
la.soirée autour d'un verre à discuter politique et avenir de l'égypte.
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