Le
10/10/13 à Pelitozu
Jour 56 - Etape 51 - 81 km
Cette nuit, un chien est passé près de la tente et c'est mis à hurler, surement de peur de nous entendre ronfler par contre ce matin ce sont les oiseaux que nous entendons batifoler sur le lac.
Jour 56 - Etape 51 - 81 km
Cette nuit, un chien est passé près de la tente et c'est mis à hurler, surement de peur de nous entendre ronfler par contre ce matin ce sont les oiseaux que nous entendons batifoler sur le lac.
Au levé du soleil, le lac et ses
berges sont recouvertes de brume, on ne voit pas
la rive opposée. Sur notre rive, des champs
d'oliviers s'echelonnent du haut des montagnes
au pied du lac Iznik. Parfois aux pieds de ces
oliviers quelques petits piments ou tomates sont
cultivés.
Aujourd'hui nous allons nous faire un
demi tour de lac par la rive sud. Nous débutons
par monter dans un petit village où je cherche
de vue un compresseur afin de regonfler un peu
mon pneu arrière. Et hop, je vois 3 cyclistes
s'affairaient autour d'un vélo, je me dis c'est
ma chance mais il s'avère que ce sont 3 jeunes
qui font le tour du lac et l'une de leurs
machines est en mauvaise état, rayon et
derailleur cassés et ils essaient d'enlever la
chaîne du coup ils me demandent un coup de main.
En effet nous avons les outils qu'il faut, je
dérive la chaîne, ils l'a raccourcissent, la
remontent, plus de derailleur, du bricolage.
Nous voilà repartis tous ensemble.
Cependant ce rafistolage ne tiendra
pas longtemps et un des maillons cède, le jeune
homme en sera quitte pour rentrer chez lui en
bus alors que ces copains feront un bout de
chemin avec nous.
Nous avons choisi un chemin
alternatif à la grosse route et celui-ci n'étant
pas indiqué, nous demandons à un groupe de
femmes travaillant dans les champs, sous les
oliviers de nous indiquer le chemin, et biensur
nous ne l'avons jamais trouvé, il faut dire que
nous avons encore du mal avec la langue turque.
Du coup, nous roulerons sur une départementale
pour monter à 585m, d'une route escarpée
où nous finirons par faire notre pause déjeuner,
sous un soleil de presque été. à côté d'une
source où nous rafraîchir. J'en profite pour
changer ma chaîne.
Nous repartons et la montée continue
mais peu, nous allons avoir une bonne descente à
travers un paysage qui ressemble à la provence
avec des falaises de roches. Nous n'aurons pas
fait 2 km de cette descente que nous apparaît un
joli petit village, nous nous arrêtons à un
croisement et un homme attablé à un café, nous
offre de boire le thé
ce que nous acceptons et nous essayons de
discuter, nous arrivons à dire d'où nous venons,
combien de kilomètres nous avons fait pour
arriver jusqu'ici (merci le compteur) et notre
destination. Les enfants rentrent de l'école et
viennent se mettre à table pour nous regarder.
Nous repartons pour 15km de descente pour
redescendre à 200m d'altitude. Nous traversons
quelques villages, dont un, au moment de l'appel
de la prière, c'était vraiment magique, en plus
le temps est radieux.
Nous sommes
à nouveau dans la vallée, les hommes fauchent
le maïs avec leurs tracteurs et les femmes
récoltent le piment, agenouillées dans des
champs verts, vêtues de larges pantalons
bouffants et voiles multicolores. Et nous
voilà repartis pour la dernière ascension de
600m d'altitude, premier palier pour le
plateau anatolien. Nous sommes doublés par de
nombreux j9 qui, ici servent de minibus
intervilles. L'ascension sera longue et fini à
la tombée de la nuit. Les temps que nous
fassions les courses et prenions de l'eau, il
fait noir, nous n'irons pas plus loin. Un
chemin vers une colline, nous mènera à un
espace plan derrière un figuier où nous avons
vu sur les deux minarets de la mosquée, il
fait plutôt bon, on se croirait en été.
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